Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
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Par Public Sénat
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Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes et soutien de François Fillon, a estimé jeudi qu'il fallait "sans doute" que le candidat, empêtrée dans une affaire judiciaire, "désigne très vite" son futur gouvernement, évoquant "François Baroin" comme possible Premier ministre.
"Il faut sans doute qu'il désigne très vite celui ou celle qui sera son Premier ministre" s'il était élu, "pour former une forme de tandem. Il faut aussi qu'il désigne ses principaux ministres", a déclaré le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes sur France 2.
"Il y a des talents qui sont autour de lui, je pense notamment à François Baroin", a-t-il ajouté, qualifiant de "solution" possible un ticket déjà plusieurs fois évoqué, entre François Fillon et le président de l'Association des maires de France, proche de Nicolas Sarkozy comme M. Ciotti.
François Fillon, empêtré dans l'affaire de l'emploi présumé fictif de son épouse, a annoncé lui-même mercredi qu'il serait convoqué le 15 mars devant la justice en vue d'une possible mise en examen, convocation à laquelle il répondra.
"J'appelle notre famille politique à l'unité, au rassemblement, à ne pas perdre ses nerfs et à faire bloc derrière notre candidat François Fillon", a déclaré M. Ciotti.
"Il faut revenir au fond. C'est le seul qui a un programme crédible, un projet de réforme", a-t-il ajouté, fustigeant "l'attaque politique" dont fait l'objet selon lui son candidat.
"Le traitement dont fait l'objet François Fillon dans cette affaire est inéquitable, il n'est pas juste", a assuré M. Ciotti. "On est face à une attaque politique et la réponse doit être politique", a-t-il ajouté.
Le député a également mis en cause "le choix des magistrats" dans cette affaire, alors que l'un des trois juges d'instruction qui poursuivent les investigations, Serge Tournaire, a récemment ordonné le renvoi en procès de Nicolas Sarkozy et de treize autres protagonistes dans l'affaire Bygmalion sur des soupçons de financement illégal de la campagne présidentielle 2012.
M. Ciotti a également mis en cause ce qu'il juge être "quasiment une instruction" du Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, qui avait estimé dimanche dans le JDD que "rien ne justifierait" une pause des enquêtes sur les candidats durant la campagne.
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