Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, "croit, plus que jamais", en la capacité de François Fillon de faire gagner la droite à l'élection présidentielle, appelant "à l'unité et au rassemblement".
"Ce qui s'est passé hier marque un tournant, parce que ce qui s'est passé hier, c'est le soutien du peuple de droite, des électeurs de droite qui se sont mobilisés assez spontanément autour et derrière François Fillon", a affirmé Eric Ciotti sur RTL. Il dit avoir "senti à Nice, depuis 48 heures, qu'il y a avait une inversion du climat".
Ce soutien de François Fillon a aussi pronostiqué que ceux qui ont fait défection à sa candidature "vont revenir très vite vers François Fillon". "Moi ce que j’appelle, c’est à l’unité et au rassemblement aujourd’hui", a-t-il déclaré.
"Quand il y a une énorme tempête, quand il y a un danger, il y a quelquefois des mouvements de panique", a-t-il lancé. "Et c’est là où on l’on voit les hommes et les femmes solides. Et je crois que ce qu’a démontré François Fillon dans cette période, ça nous démontre aussi que sera un chef de l’Etat solide, qui ne cèdera pas aux pressions, qui ne cèdera pas à la rue, qui saura porter la voix de la France à l’international sans faiblir".
François Fillon (C) entre Eric Ciotti et Christian Estrosi lors d'un meeting le 11 janvier 2017 à Nice
AFP/Archives
M. Ciotti a démenti des informations selon lesquelles aurait été lancée une récolte de parrainages en faveur de François Baroin. "François Baroin soutient François Fillon", a-t-il assuré. "Il était là (au Trocadéro, ndlr), c'est le président des maires de France, c'est une voix essentielle, c'est une voix qui compte et qui sera décisive pour faire gagner notre camp".
Jordan Bardella reste toujours loin devant, quand Valérie Hayer peine à contenir la dynamique de Raphaël Glucksmann. Le candidat PS/Place Publique talonne de plus en plus la liste de la majorité présidentielle. Manon Aubry pour LFI progresse un peu, quand François-Xavier Bellamy est plus ou moins stable.
Annoncé en grande pompe par Gérald Darmanin en début d’année, le projet de loi constitutionnelle va être présenté ce vendredi aux parlementaires et élus locaux du département par le chef de l’Etat. Un texte présenté par l’exécutif comme un remède à la crise migratoire, ce que contestent les sénateurs Renaissance de la circonscription.
Les différents partis politiques ont jusqu’à aujourd’hui, 18 heures, pour déposer leurs listes de 81 noms, équivalant aux 81 sièges à pourvoir pour l’Hexagone, au Parlement européen, avant validation au Journal Officiel, ce samedi. Avant le lancement des hostilités, jusqu’au vote du 9 juin.
Membre du bureau politique du FLNKS, Romuald Pidjot demande au gouvernement de retirer le texte voté mardi à l’Assemblée, à l’origine selon lui des violences qui touchent l’archipel
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Prisons françaises : faut-il revoir le modèle carcéral ?
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