Le député LR Eric Ciotti lors d’une manifestation à Paris, le 18 mai 2016 AFP/Archives Le député Eric Ciotti (LR) plaide pour “une restriction du droit du sol aux seuls enfants de ressortissants européens” et pour la suspension du regroupement familial dans le contexte de menace terroriste, dans une interview au Figaro de samedi. “Nous […]
Le député LR Eric Ciotti lors d'une manifestation à Paris, le 18 mai 2016
AFP/Archives
Le député Eric Ciotti (LR) plaide pour "une restriction du droit du sol aux seuls enfants de ressortissants européens" et pour la suspension du regroupement familial dans le contexte de menace terroriste, dans une interview au Figaro de samedi.
"Nous sommes confrontés à une menace intérieure", déclare l'élu des Alpes-maritimes, qui soutient Nicolas Sarkozy pour les primaires de la droite de novembre. "C'est la conséquence de l'échec total de notre modèle d'intégration et d'acquisition de la nationalité (...) C'est pourquoi je plaide en faveur d'une restriction du droit du sol aux seuls enfants de ressortissants européens", poursuit-il.
Dans un entretien à Valeurs actuelles, Nicolas Sarkozy a relancé cette semaine le débat sur la question du droit du sol, dont il a prôné une "modification assez substantielle".
Le député LR réclame par ailleurs une révision en profondeur de la politique d'immigration, "puisque nous n'avons plus la capacité d'intégrer des centaines de milliers de personnes étrangères à notre culture", et propose "de suspendre le regroupement familial dans ce contexte de menace terroriste".
Après la nomination de François Bayrou à Matignon, tout le monde, au sein du bloc central, salue la décision d’Emmanuel Macron. Mais hors micro, on comprend que le président du Modem n’a pas que des soutiens au sein de l’ex-majorité présidentielle. Pour durer, il devra aussi savoir convaincre son propre camp.
La présidente des députés RN attend de voir comment se construit le futur budget avant de se positionner vis-à-vis du prochain gouvernement de François Bayrou. Assurant de pas avoir pris d’engagement, elle « ne renonce pas » à l’outil de la motion de censure.
Après l’annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon, les sénateurs LR du Sénat sont dans l’expectative. La participation de la droite au prochain gouvernement, dépendra de l’engagement du Premier ministre sur les priorités qu’il a fixé notamment sur la maîtrise de l’immigration et bien sûr du maintien en poste du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou Premier ministre. Le président du MoDem devient ainsi le premier centriste de la Vème République à accéder à Matignon, il doit désormais composer son gouvernement et se protéger du risque de censure. Allié fidèle mais critique d’Emmanuel Macron, il devra réussir à parler aussi bien aux socialistes qu’à la droite. Analyse sur le plateau de Public Sénat.