Emmanuel Macron a regretté jeudi qu'il soit difficile de se faire entendre dans la lutte contre le réchauffement climatique entre le "club Greta" Thunberg et le "club Donald" Trump.
Dans le débat sur le climat, il y a "le club de Greta et le club de Donald", a relevé le chef de l'Etat, en faisant référence à la jeune militante suédoise de 16 ans et au président américain climato-sceptique.
"Il y a plein de gens qui ont envie de changer mais c'est vachement dur car ça ne va jamais assez vite pour Greta et c'est toujours trop pour Donald", a-t-il ajouté au cours d'une discussion jeudi matin à l'Elysée avec 80 étudiants et chercheurs lauréats du programme "Make our planet great again" lancé il y a deux ans.
"Il y a des gens qui disent avec Greta: +vous ne faites rien, vous êtes nuls+, ce qui est désespérant, culpabilisant et qui, à mon avis, ne fait pas bouger les gens. Et il y a ceux avec Donald qui disent: +ça ne sert à rien ce que vous faites, ça ne marchera jamais+", a-t-il ajouté, peu avant de partir à Bruxelles pour un sommet européen consacré notamment à la question du climat.
"Je voudrais qu'on fasse notre club à nous" avec l'objectif d'arriver à "ce que les gens changent leur comportement, comprennent que c'est possible et qu'on les accompagne", a-t-il poursuivi.
Donald Trump à la Maison-Blanche, le 11 décembre 2019
AFP
M. Macron a pour cela demandé aux chercheurs présents à aider "à convaincre les décideurs et l'opinion" pour "rendre le changement acceptable" afin de lutter contre le réchauffement.
Le chef de l'Etat a tenu ces propos alors que Donald Trump a qualifié de "ridicule" le choix du magazine Time de faire de Greta Thunberg la "personnalité de l'année" 2019.
A l'Elysée, M. Macron a fait le point sur l'initiative qu'il avait lancée le 1er juin 2017 pour réagir à la décision des Etats-Unis de sortir de l'Accord de Paris sur le climat, en détournant la formule de Donald Trump "Make our country great again". Il avait alors lancé un appel aux chercheurs et aux étudiants de rejoindre la France pour mener la lutte contre le réchauffement climatique, et 60 millions d'euros avaient été débloqués pour les accueillir.
Quelque 200 doctorants, post-doctorants et chercheurs ont été sélectionnés, mais le nombre d'entre eux venant des Etats-Unis reste limité à environ une quarantaine.
Les sénateurs du groupe communiste républicain écologiste et citoyen - kanaky (CRCE-k) ont déposé, ce 25 juillet, une proposition de loi constitutionnelle visant à préciser le statut de gouvernement démissionnaire.
Les élus sont souvent une cible privilégiée pour les ingérences étrangères. Si les atteintes à la probité existent, les formes d’influences sont diverses et se renouvellent. Après l’adoption de la loi sur les ingérences étrangères le 5 juin dernier, retour sur les règles s’appliquant aux élus pour prévenir les ingérences.
A la tête des Patriotes, le troisième groupe le plus important numériquement au Parlement européen et désormais membre de la prestigieuse commission des affaires étrangères, Jordan Bardella entend poursuivre à Strasbourg sa stratégie de « normalisation ». Une stratégie compromise cependant par le « cordon sanitaire » des partis pro-européens contre l’extrême-droite et par certaines personnalités embarrassantes au sein de son camp.
Le 24 juillet, Olivier Faure a adressé à Didier Roland-Tabuteau, vice-président du Conseil d’Etat, un courrier pour alerter la juridiction administrative sur l’exercice du pouvoir réglementaire par le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal. Si cette lettre interroge les diverses nominations à effet différé qui ont eu lieu au cours des deux derniers mois, elle constitue en réalité davantage un message politique qu’un véritable recours contentieux.