Climat: Lepage appelle Macron à plus de cohérence entre « la parole et les actes »
L'ancienne ministre Corinne Lepage, soutien d'Emmanuel Macron à la présidentielle, a appelé mercredi le chef de l'Etat à plus de...

Climat: Lepage appelle Macron à plus de cohérence entre « la parole et les actes »

L'ancienne ministre Corinne Lepage, soutien d'Emmanuel Macron à la présidentielle, a appelé mercredi le chef de l'Etat à plus de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancienne ministre Corinne Lepage, soutien d'Emmanuel Macron à la présidentielle, a appelé mercredi le chef de l'Etat à plus de cohérence entre "la parole et les actes" en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Interrogée sur LCP, Mme Lepage estime que "jusqu'à présent, les décisions concrètes qui ont été prises en France ne vont pas du tout dans le sens de ce qui a été dit hier", lors du sommet "One Planet Summit" à Paris.

"Le Ceta (accord commercial entre l'UE et le Canada) est très mauvais pour le climat, les experts l'ont dit clairement, mais c'est pas grave, on y est allé", a-t-elle dénoncé, égrenant d'autres exemples comme "de nouvelles décisions d'autoroutes, de contournement de Rouen et de Strasbourg avec la destruction d'une très belle forêt".

"La parole, c'est formidable mais les décisions concrètes, c'est tout à fait autre chose. Il faut impérativement qu'il y ait une cohérence entre les deux", a-t-elle ajouté.

Sur le sommet organisé mardi, l'ancienne ministre estime que "c'était une super opération de communication pour le président de la République (...) C'est un sommet qui a permis de présenter mais ce n'est pas là où des décisions ont été prises", a-t-elle dit.

Emmanuel Macron "n'est pas un écologiste, soyons clairs. Je pense qu'il a pris conscience de l'importance des problèmes (...) et je pense qu'il a compris l'intérêt diplomatique qu'il y avait pour lui sur les questions climatiques", a-t-elle critiqué.

Un point de vue partagé par l'ancienne ministre du Logement Cécile Duflot qui a dénoncé sur franceinfo "un double discours" du chef de l'Etat: "On peut avoir l'impression qu'il utilise l'écologie comme un faire-valoir, comme un positionnement de communication et comme une stature internationale mais pas avec sincérité, et l'insincérité en matière écologique, elle est criminelle".

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le