Climat: Macron « fera tout » pour que Trump reste dans la COP21
Emmanuel Macron a assuré vendredi qu'il ferait "tout" pour que le président américain Donald Trump maintienne les Etats-Unis dans...

Climat: Macron « fera tout » pour que Trump reste dans la COP21

Emmanuel Macron a assuré vendredi qu'il ferait "tout" pour que le président américain Donald Trump maintienne les Etats-Unis dans...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Emmanuel Macron a assuré vendredi qu'il ferait "tout" pour que le président américain Donald Trump maintienne les Etats-Unis dans le cadre de l'accord la COP21, précisant qu'il s'appuierait pour cela sur la Chine.

"Je ferai tout pour qu'il y reste", a déclaré le candidat à la présidentielle, invité du site internet Mediapart au terme de la campagne présidentielle.

"J'en ferai un des trois sujets principaux de discussion, nous avons à parler de notre sécurité collective, du climat et des sujets économiques", a assuré M. Macron, qui aura, s'il est élu, l'occasion de rencontrer M. Trump lors du sommet de l'OTAN le 25 mai à Bruxelles, et du sommet du G7 les 26 et 27 mai en Italie.

"S'il décidait de sortir de cette voie, il prendrait une responsabilité majeure vis-à-vis de la planète et de son peuple", a ajouté l'ancien ministre de l'Economie.

Pour parvenir à convaincre le président américain, M. Macron veut s'appuyer "très fortement sur la Chine", dont le président Xi Jinping a "totalement intégré dans la mutation du modèle chinois" le changement climatique.

Interrogé sur la transition énergétique en France, M. Macron a réaffirmé son souhait de respecter les objectifs de la loi de transition énergétique (50% d'électricité d'origine nucléaire à l'horizon 2025), alors qu'"aujourd'hui, si on fait juste ce qui est engagé, on n'y arrive pas aux 50%". "Je veux l'engager, le faire, je veux que ce soit une réalité", a-t-il affirmé.

Il s'est engagé pour y parvenir à lancer "tous les appels d'offre en renouvelable dès le début du quinquennat", pour "industrialiser la production" dans les domaines de l'éolien terrestre, du solaire et de l'hydraulique, où les coûts sont désormais "compétitifs".

M. Macron veut ensuite "continuer les appels d'offre et les recherches sur l'éolien en mer et les énergies marémotrices", même si aujourd'hui "ce n'est pas rentable".

Pourquoi ne pas se donner un horizon de sortie du nucléaire ?

"Ce cap-là, il est désespérant pour les gens qui travaillent dans le secteur du nucléaire (...) je ne sais pas si la génération (de réacteurs) qu'on est en train de faire n'aura pas du sens, je ne veux pas préempter -parce qu'on parle d'un horizon 50 ou 75 ans-, les innovations technologiques (...). L'horizon 2025, je sais le porter, le crédibiliser, le défendre. Mais à la fois sur le plan scientifique, sur le plan politique, sur le plan social si je fais ça (...) je condamne à mort des dizaines de milliers de gens", a-t-il expliqué.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le

France Macron
5min

Politique

« Demain soir, si tout va bien, Alfred Dreyfus sera général » : le Sénat s’apprête à voter un « texte très symbolique », malgré quelques difficultés…

Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.

Le