Code du travail: “aucune raison qu’un Républicain s’oppose” aux ordonnances

Code du travail: “aucune raison qu’un Républicain s’oppose” aux ordonnances

Le député sortant LR Thierry Solère a jugé mardi qu'"il n'y aucune raison qu'un Républicain s'oppose" aux futures ordonnances...
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Le député sortant LR Thierry Solère a jugé mardi qu'"il n'y aucune raison qu'un Républicain s'oppose" aux futures ordonnances réformant le code du travail, estimant que le "sens de l'intérêt général" se diffuse dans tous les camps.

"Si je suis réélu député, je voterai toutes les mesures qui vont dans le bon sens pour abaisser les charges, fluidifier le marché du travail, mieux assurer la sécurité des Français, lutter contre le communautarisme", a déclaré sur LCP ce candidat à un second mandat dans la 9ème circonscription des Hauts-de-Seine, face auquel LREM n'a investi aucun candidat.

"Nous aurons à débattre de ça avec les députés qui seront élus", mais "il n'y aucune raison qu'un Républicain s'y oppose" à cette nouvelle réforme du code du travail promise par Emmanuel Macron, a-t-il dit.

Selon M. Solère, proche du ministre de l’Économie Bruno Le Maire issu de LR, "au Parlement, quelle que soit son appartenance partisane, je pense qu'il y aura un sens de l'intérêt général qui n'a pas soufflé dans les travées de l'Assemblée depuis longtemps, parce que notre pays a besoin de ces réformes".

"Il ne faut pas qu'on soit dans une posture d'opposition perpétuelle comme souvent notre vie démocratique l'impose. (...) Moi, 2022 ça ne m'intéresse pas, ce qui m'intéresse, c'est qu'on redresse le pays", a assuré l'élu des Hauts-de-Seine. "Je vois une évolution de la ligne" de LR à ce sujet, a-t-il soutenu.

Pour autant, M. Solère reste "de droite". "Je ne suis pas En Marche mais je veux que ça marche", a-t-il plaidé, assurant ne pas donner "de blanc seing" au gouvernement.

M. Solère a par ailleurs approuvé la position de François Baroin, chef de file LR pour les législatives, qui a prôné lundi "le désistement" en cas de victoire possible du FN. "Le ni-ni pour les élections locales qui a eu sa place pendant quelques années aujourd'hui n'a plus sa place, notamment pour l'élection nationale qu'est l'élection législative", a estimé ce député.

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