Code du travail: “être opérationnel à la rentrée”, selon Castaner

Code du travail: “être opérationnel à la rentrée”, selon Castaner

Le nouveau gouvernement veut se donner "la fenêtre de l'été" pour travailler sur le projet d'ordonnances réformant le Code du...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le nouveau gouvernement veut se donner "la fenêtre de l'été" pour travailler sur le projet d'ordonnances réformant le Code du travail, avec l'objectif "d'être opérationnel à la rentrée", a déclaré jeudi son porte-parole, Christophe Castaner.

"L'ordonnance n'est pas un problème démocratique, par contre il y a une volonté d'aller vite sur la réforme du Code du travail", a assuré Christophe Castaner sur RTL.

Il a souligné que "cet objectif du plein emploi nécessite d'aller vite et de ne pas perdre deux ans, parce qu'il faut en moyenne deux ans sur un texte législatif classique pour qu'il soit totalement en vigueur".

"Le calendrier, c'est de se donner la fenêtre de l'été pour travailler sur ces sujets", a ajouté le porte-parole du gouvernement, formé mercredi et qui se réunit jeudi pour un premier Conseil des ministres où seront fixées les grandes orientations du quinquennat.

"Notre objectif, c'est qu'à la rentrée de septembre-octobre, nous soyons opérationnels après un dialogue social nécessaire et d'abord deux votes de l'Assemblée", sur une loi d'habilitation à travailler par ordonnances et une loi de ratification, a précisé Christophe Castaner.

Il a dit ne pas douter que l'Assemblée qui sortira des législatives de juin donne une majorité au gouvernement d'Edouard Philippe.

"C'est une chance folle d'avoir des hommes et des femmes nouveaux, y compris dans les candidats aux législatives", a-t-il dit, soulignant que "77% des candidats d'En Marche! ne sont pas élus, ne sont pas des professionnels de la politique, mais sont représentatifs de la société."

Christophe Castaner a rappelé que la première mesure prise par le gouvernement serait la loi sur l'éthique et la transparence, "qui sera présentée en Conseil des ministres avant les législatives, pour une mise en oeuvre la plus rapide possible".

Même si "le texte n'est pas encore prêt", "l'objectif, la base, le contenu, même s'il n'est pas traduit en formulation juridique, est déjà prêt parce qu'il a été porté par Emmanuel Macron", a-t-il dit.

Selon lui, la diversité du gouvernement, qui allie des personnalités venues de la société civile, de la gauche, de la droite et du centre, ne pose pas de problème de cohérence.

"Cela dépend des Français, parce qu'Emmanuel Macron a passé un contrat il y a 10 jours avec les Français, aujourd'hui on est tous mobilisés (...) pour mettre en oeuvre le projet présidentiel", a-t-il affirmé.

Dans la même thématique

Paris: Conference Bruno Retailleau Salon Made in France
8min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : le groupe LR mise sur une « stabilité », sans exclure une « petite érosion »

Le groupe LR n’anticipe pas de grands changements à l’issue du scrutin sénatorial dimanche. « J’attends que la majorité sénatoriale soit confortée », affirme Bruno Retailleau, président du groupe LR. « Nos divisions sont souvent délétères. C’est souvent ce qui nous fait perdre quelques sièges », met en garde le sénateur, qui doit faire face aussi à « l’émergence d’Horizons ».

Le

Paris Matignon consultations
9min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : l’Union centriste, le groupe pivot de la majorité sénatoriale

C’est le groupe faiseur de roi. L’union centriste, sans qui les LR n’ont pas la majorité au Sénat, mise globalement sur une stabilité pour les sénatoriales. Alliés des LR à la Haute assemblée, certains de ses membres soutiennent néanmoins Emmanuel Macron, au risque pour le groupe de jouer parfois le grand écart. Mais son président Hervé Marseille sait veiller sur « la marmite centriste » par son habileté politique.

Le

Code du travail: “être opérationnel à la rentrée”, selon Castaner
5min

Politique

Sénatoriales 2023 : dans le Lot, la succession de Jean-Claude Requier rebat les cartes

Dans le Lot, neuf candidats sont sur la ligne de départ. Dans ce département rural, qui élit deux sénateurs au scrutin majoritaire, la bataille se joue essentiellement entre socialistes et radicaux. A gauche, l’élection de Jean-Marc Vayssouze-Faure semble assurée. Chez les radicaux en revanche, plusieurs candidats se disputent la succession de Jean-Claude Requier, président du groupe au Sénat.

Le