Code du travail: Guillaume (PS) « n’ira pas manifester » le 12 septembre
Le président du groupe socialiste au Sénat Didier Guillaume, n'ira "pas manifester" le 12 septembre contre la réforme du travail,...

Code du travail: Guillaume (PS) « n’ira pas manifester » le 12 septembre

Le président du groupe socialiste au Sénat Didier Guillaume, n'ira "pas manifester" le 12 septembre contre la réforme du travail,...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le président du groupe socialiste au Sénat Didier Guillaume, n'ira "pas manifester" le 12 septembre contre la réforme du travail, dans laquelle il y a selon lui "des choses qui vont dans le bon sens".

"Non je n'irai pas manifester", à la manifestation initiée par la CGT. "Je pense que ce n'est pas ma place d'y aller", a affirmé M. Guillaume, invité de l'émission L'Epreuve de vérité de Public Sénat en partenariat avec l'AFP et Radio classique.

"Les socialistes font ce qu'ils veulent", a-t-il dit, quelques jours après la décision du Bureau national du PS de "soutenir" toutes les mobilisations contre la loi travail, sans appeler formellement ses sympathisants à défiler le 12.

Pour le sénateur de la Drôme, ancien directeur de campagne de Manuel Valls pendant la campagne des primaires PS, "ce qui se passe-là c'est la ligne de fracture entre les socialistes. Est-ce que l'on court après Jean-Luc Mélenchon (...) ou est-ce que nous sommes des socio-démocrates, des socio-réformistes, des progressistes qui veulent avancer".

"Les socialistes ne doivent pas être ceux qui sont contre les réformes mais ceux qui améliorent les réformes", a-t-il estimé.

Didier Guillaume a estimé que certaines choses dans la réforme allaient "dans le bon sens", par exemple s'agissant du "dialogue social", des "accords de branche", de la "transformation du compte de pénibilité en compte de prévention".

"Ce qui ne va pas dans le bon sens, c'est qu'il manque un peu de sécurité dans la flexisécurité", "la sécurité il en faut un peu plus". "Cette loi pour moi est mitigée", a-t-il conclu.

Interrogé sur la réforme du régime de retraite des cheminots, M. Guillaume a approuvé: "Emmanuel Macron a été élu pour bouger, pour réformer (...) Et donc réformer les retraites, et notamment les retraites spéciales, comme celles de la SNCF (...) c'est tout simplement pour faire en sorte que les Françaises et les Français soient sur un pied d'égalité. Ca ne me choque pas, ça a été annoncé pendant la campagne électorale, qu'on regarde les régimes spécifiques", a-t-il dit.

Il s'est en revanche montré beaucoup plus critique sur "la baisse unilatérale des APL", la "baisse des dotations" aux collectivités locales, et "la suppression des contrats aidés", les qualifiant d'"erreurs".

"C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase", a-t-il dit en espérant que le gouvernement "regarde différemment" à l'avenir cette question.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: French Government Weekly Cabinet Meeting
9min

Politique

Suppression de postes de fonctionnaires : pas « arbitrée », l’idée fait pourtant son chemin au gouvernement

Les ministres de Bercy, Eric Lombard et Amélie de Montchalin, mettent sur la table leur volonté d’engager la « baisse du nombre de fonctionnaires ». « On ne confirme pas », tempère cependant l’entourage de Laurent Marcangeli, ministre de la Fonction publique. Au Sénat, le sujet fait débat. « C’est évident qu’il faut le faire », soutient le sénateur LR Claude Nougein, quand l’écologiste Thomas Dossus dénonce « la logique de l’austérité qui commence à s’installer ».

Le

Code du travail: Guillaume (PS) « n’ira pas manifester » le 12 septembre
2min

Politique

Interception du bateau pour Gaza : François Bayrou trouve « inacceptable » l’utilisation du mot « otage »

Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre, François Bayrou a dénoncé le terme « d’otages » pour qualifier les membres d’équipage du voilier humanitaire Madleen, parmi lesquels l’eurodéputée Rima Hassan, arraisonné en début de semaine par Israël. Une réponse qui a provoqué la colère du groupe communiste qui a quitté l'hémicycle.

Le