Code du travail: Macron « garde la main », estime la presse

Code du travail: Macron « garde la main », estime la presse

Emmanuel Macron "a encore la main" après la première journée de manifestations contre son projet de réforme du Code du travail,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron "a encore la main" après la première journée de manifestations contre son projet de réforme du Code du travail, estime la presse de mercredi.

"Une mobilisation respectable mais insuffisante face à la détermination du gouvernement", estime Le Parisien. Dans son éditorial, Frédéric Vézard retient "ce jeu d'images - des opposants en grève d'un côté, un président qui s'active de l'autre - qui restera de ce 12 septembre 2017. Un jeu qui permet au chef de l'Etat de garder la main".

"Martinez a gagné mais Macron n’a pas perdu", estime dans Libération Laurent Joffrin pour qui "Macron a encore la main…"

Le Figaro juge que "la CGT peine à mobiliser" et son éditorialiste Gaëtan de Capèle affirme que le syndicat "peut toujours comptabiliser des centaines de milliers de manifestants fantômes, sa journée de mobilisation contre la loi travail ne ressemble en rien à la vague protestataire qu’elle promettait".

Point de vue diamétralement opposé dans L'Humanité, où Patrick Apel-Muller assure que "+l’épreuve du feu+ redoutée par le Figaro ne sera pas une simple bordée en forme de baroud d’honneur. M. Macron a engagé la France dans des conflits sociaux à répétition. À peine élu, il trouve à qui parler…"

"Ni une déferlante menaçant de tout emporter. Ni une vaguelette allant se perdre dans les sables. Plutôt un coup de semonce", juge Patrice Moyon dans Ouest-France.

Selon Yolande Baldeweck de L'Alsace, "les prochains rendez-vous, et en particulier l’appel à manifester lancé par Jean-Luc Mélenchon pour le 23 septembre, montreront si la jonction se fera entre syndicats, y compris étudiants, et partis politiques".

C'est pourquoi, "il ne faut pas pour autant enterrer le mouvement. Parfois, il suffit d’une étincelle pour que des mécontents d’horizons différents s’agrègent et finissent par converger", conclut Olivier Pirot dans La Nouvelle République du Centre ouest.

Dans la même thématique

Code du travail: Macron « garde la main », estime la presse
5min

Politique

Défense, sécurité, immigration : en position de force à Bruxelles, la droite européenne affirme sa feuille de route

Plus grand groupe au Parlement européen, le PPE est désormais aussi largement représenté au Conseil. Réunis au Sénat pour leurs journées parlementaires, les eurodéputés du groupe sont en position de force pour imposer leur agenda à Bruxelles. Dans ce contexte, le chef de file des eurodéputés LR, François-Xavier Bellamy, appelle la droite française à « se reconstruire », pour être « un partenaire à la hauteur ».

Le

Paris: Sarkozy Stands Trial Over Alleged Libya Financing
2min

Politique

Procès libyen : sept ans de prison et 300 000 euros d'amende requis contre Nicolas Sarkozy

Les magistrats ont demandé ce jeudi 27 mars contre l’ancien président de la République une peine de sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Dans un message sur ses réseaux sociaux, l’intéressé a voulu dénoncer la partialité du Parquet national financier. Le jugement sera rendu dans plusieurs mois.

Le

Code du travail: Macron « garde la main », estime la presse
3min

Politique

Convocation d’Alexis Kohler devant la commission d’enquête sur les eaux en bouteille : « Lorsque l’on n’a rien à se reprocher, il vaut mieux venir », estime Laurent Burgoa

Laurent Burgoa, le président de la commission d’enquête du Sénat sur les eaux en bouteille espère qu’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, se rendra devant la commission d’enquête le 8 avril prochain. Par ailleurs, il déplore l’attitude adoptée par Nestlé Waters devant l’instance parlementaire, et désire que les travaux de cette commission débouchent sur une proposition de loi.

Le