Code du travail: Mélenchon se réjouit de la multiplication des « dates de combat »
Jean-Luc Mélenchon a assuré dimanche se réjouir de l'annonce par la CGT d'une deuxième journée de mobilisation contre la réforme...

Code du travail: Mélenchon se réjouit de la multiplication des « dates de combat »

Jean-Luc Mélenchon a assuré dimanche se réjouir de l'annonce par la CGT d'une deuxième journée de mobilisation contre la réforme...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Jean-Luc Mélenchon a assuré dimanche se réjouir de l'annonce par la CGT d'une deuxième journée de mobilisation contre la réforme du code du travail à l'avant-veille de celle de La France insoumise, évoquant des "dates de combat" qui "nourrissent un courant commun".

Interrogé dans l'émission "Dimanche en politique" sur France 3 sur le fait de savoir si la journée d'action de la CGT le 21 septembre, après celle prévue mardi, constituait un coup de couteau dans le dos pour la France insoumise qui entend mobiliser le 23, il a répondu: "Non, du tout, c'est le contraire".

"Plus il y a de mobilisations sociales et salariales, plus le niveau de conscience de la situation augmente et donc plus il y aura de gens qui viendront le 23, donc moi je me réjouis de ces dates de combat parce qu'elles nourrissent un courant commun", a ajouté le député des Bouches-du-Rhône, récusant une "concurrence" entre les deux mobilisations.

Tout en se refusant à fixer un objectif de mobilisation le 23, il a dit: "Moi, je pense qu'il y aura des dizaines et des dizaines et des dizaines de milliers de gens".

Le chef de file des Insoumis a par ailleurs affirmé s'être "clairement" senti visé par les propos d'Emmanuel Macron à Athènes sur les "fainéants" vendredi, "parce qu'il s'en prenait à tous ceux qui résistent à sa politique".

Appelant au "calme" et à "faire baisser tout ça d'un cran", il a répondu aux critiques du porte-parole du gouvernement Christophe Castaner dans la matinée sur la "violence" de ses propos, notamment les termes d'"insurrection" ou de "coup d'Etat" social.

"Les Français ne sont pas fous, c'est une métaphore que j'utilise", "je n'ai pas l'intention d'aller prendre l'Elysée à coups de bâtons ou à coups de fusil", a affirmé M. Mélenchon.

Questionné par ailleurs sur un isolement de La France insoumise sur la scène politique, il a assuré que ça se passait notamment "très bien" à l'Assemblée avec les communistes. De là à appeler les grands électeurs de son mouvement à voter communiste aux sénatoriales? "Non, non, ils feront comme ils le sentent", a répondu l'ex-sénateur.

"Parce que, souvent, il est impossible de voter pour les communistes (car) on est obligés de voter en même temps pour un socialiste, ce que nous ne voulons pas faire", a-t-il dit, justifiant de ne pas présenter de candidats à la chambre haute pour éviter "la tambouille" avec d'autres partis.

Partager cet article

Dans la même thématique

Code du travail: Mélenchon se réjouit de la multiplication des « dates de combat »
5min

Politique

Mercosur : le Sénat appelle l'exécutif à saisir la Cour de justice de l’Union européenne

Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.

Le

French President Emmanuel Macron Meets Readers in Marseille to Discuss Democracy and Social Media
5min

Politique

Narcotrafic et plan « Marseille en grand » : ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron dans la cité phocéenne

Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».

Le

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le