Cohn-Bendit ne remplacera pas Hulot, d’un « commun accord » avec Macron
L'ex-eurodéputé Daniel Cohn-Bendit a affirmé dimanche qu'il ne remplacerait pas Nicolas Hulot à la tête du ministère de la...

Cohn-Bendit ne remplacera pas Hulot, d’un « commun accord » avec Macron

L'ex-eurodéputé Daniel Cohn-Bendit a affirmé dimanche qu'il ne remplacerait pas Nicolas Hulot à la tête du ministère de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

L'ex-eurodéputé Daniel Cohn-Bendit a affirmé dimanche qu'il ne remplacerait pas Nicolas Hulot à la tête du ministère de la Transition écologique, une décision prise "d'un commun accord" avec le président Emmanuel Macron.

M. Cohn-Bendit a précisé, qu'après réflexion, il avait estimé que c'était "une fausse bonne idée". "On a pris la décision ensemble" avec le chef de l'Etat, a-t-il ajouté sur LCI, précisant qu'il devait voir Emmanuel Macron "ce soir, cette nuit ou demain".

Le président "m'a dit: Si tu es ministre, tu perds ta personnalité, tu n'as plus cette liberté, est-ce que tu veux cela ? On est d'accord que c'est une fausse bonne idée". "0n a décidé d'un commun accord que je ne serai pas ministre", a ajouté cette figure de l’Écologie.

Daniel Cohn-Bendit a suggéré au président les noms de Laurence Tubiana, directrice générale de la Fondation européenne du climat "qui est une femme qui a des réseaux au niveau international" et de Pascal Canfin, président du WWF France, "qui a été ministre, député européen, qui a des réseaux européens" et "qui est surtout un grand spécialiste de la fiscalité écologique".

Emmanuel Macron et Edouard Philippe mènent des consultations sur le remaniement qui doit être annoncé d'ici mardi, après la démission surprise de Nicolas Hulot.

Daniel Cohn-Bendit dit avoir eu "une longue discussion" samedi avec Emmanuel Macron, qui n'avait toujours pas trouvé la perle rare. "Hier (samedi), il n'avait pas encore la solution. Il évoquait des pistes. Il parlait avec des gens", a-t-il dit.

Concernant la démission de Nicolas Hulot, Daniel Cohn-Bendit a affirmé que l'ex-ministre l'avait appelé début août. "Il m'a dit : +J'hésite. C'est difficile+. Il m'a dit :"Avec Emmanuel Macron, j'arrive à m'entendre. Edouard Philippe pense différemment, je n'y arrive pas", a raconté l'écologiste, sans plus de précision.

L'écologiste a précisé qu'Emmanuel Macron lui avait lancé une perche pour les futures élections européennes : "Nous avons besoin de toi pour les élections européennes", lui a dit le président. Face à la "crise majeure" que traverse l'Europe, "on va voir maintenant comment on va travailler ensemble", a ajouté Daniel Cohn-Bendit.

Interrogé pour savoir s'il se voyait tête de liste pour ces élections, il a répondu : "je n'exclus rien", soulignant toutefois qu'il avait 73 ans et plusieurs mandats européens derrière lui.

Selon lui, "Le débat aujourd'hui, c'est le repli national ou l'explication de ce qu'est la souveraineté nationale". "Et ça, ça s'organise pas seulement en France mais dans toute l’Europe sinon c'est (le Premier ministre anti-migrants hongrois Viktor) Orban et tout ça qui vont prendre le pouvoir", a-t-il mis en garde.

Partager cet article

Dans la même thématique

Cohn-Bendit ne remplacera pas Hulot, d’un « commun accord » avec Macron
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le

Nancy: Discours Nicolas Mayer Rossignol Congres du Parti Socialiste
9min

Politique

Congrès du PS : LFI ravive les tensions entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol

La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.

Le