Politique
Issu des travaux d’une commission d’enquête, le Sénat examine, mercredi, une proposition de loi de lutte contre le blanchiment portée par la sénatrice, Nathalie Goulet (centriste) et le sénateur RDSE, Raphaël Daubet.
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Par Public Sénat
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Invité de Territoires d’Infos, matinale de Public Sénat en partenariat avec les Indés Radios, Hervé Marseille s’est exprimé sur les fortes tensions entre les collectivités et l’État. Pointant des annonces sans réel dialogue et « un problème de méthode », le président du groupe Union centriste appelle le gouvernement « à revoir sa copie ».
L’élu des Hauts-de-Seine demande notamment des assurances sur la compensation de la perte de la taxe d’habitation pour les collectivités, mais aussi des précisions sur la réduction des dépenses demandée. « Il faut voir comment se font ces économies et à quel rythme », prévient-il.
Hervé Marseille en profite pour rappeler que les collectivités ont déjà été fortement mises à contribution ces trois dernières années. « L’État doit balayer devant sa porte. Il faut qu’il fasse davantage d’efforts. »
Au lendemain de la réélection de Gérard Larcher, le sénateur centriste voit le président du Sénat, mais aussi Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France, comme des « lanceurs d’alerte ».
Si Hervé Marseille relève des erreurs de « méthode » au niveau de l’État, il considère qu’Emmanuel Macron reste « entouré de gens qui connaissent les collectivités territoriales ». Un message en pointillé à deux anciens membres du Sénat, aujourd’hui au gouvernement :
« Je crois que le ministre Mézard et d’autres, Jacqueline Gourault, savent parfaitement ce qui se passe dans les territoires ruraux. Et ils en ont le souci. »
L'intégrale du 3 novembre 2025