Les députés communistes ont dénoncé mardi "une saignée sans précédent" des collectivités locales et "une attaque en règle" contre les élus locaux, au lendemain de la première Conférence des territoires en présence d'Emmanuel Macron.
"Le président de la République nous annonce une saignée sans précédent en direction des collectivités locales", qui vont devoir faire 13 milliards d'euros d'économies d'ici à 2022, a affirmé l'un de leurs porte-parole Sébastien Jumel lors d'un point de presse.
Le député de Seine-Maritime, qui était encore maire de Dieppe "il y a quelques jours", y a vu "une première inquiétude majeure, parce que ça s'additionne à la saignée que nous venons de vivre sous le quinquennat Hollande".
M. Jumel a aussi formulé notamment des craintes sur "la capacité à incarner un Etat qui protège", avec "l'invitation à fusionner des départements, des communes, à transférer aux régions l'entièreté de la compétence économique".
Cet élu PCF a aussi estimé que la volonté du chef de l'Etat de réduire le nombre d'élus locaux constituait "une attaque en règle contre les 500.000 élus locaux", qui "sont souvent bénévoles" et sont "des ambassadeurs de la proximité et du quotidien dans les territoires".