Collomb promet de rétablir « l’Etat de droit » dans les facultés
Gérard Collomb a promis mercredi que "l'Etat de droit" serait rétabli "partout" et "en particulier dans les facultés" qui font l...

Collomb promet de rétablir « l’Etat de droit » dans les facultés

Gérard Collomb a promis mercredi que "l'Etat de droit" serait rétabli "partout" et "en particulier dans les facultés" qui font l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Gérard Collomb a promis mercredi que "l'Etat de droit" serait rétabli "partout" et "en particulier dans les facultés" qui font l'objet de blocages ou de perturbations, dans le cadre du mouvement de protestation contre la loi réformant l'accès à l'université.

"Partout nous rétablirons l'Etat de droit et en particulier dans les facultés, où une minorité empêche les étudiants de passer leurs examens", a déclaré le ministre de l'Intérieur à l'Assemblée nationale, lors des questions au gouvernement.

Au niveau national, quatre universités sur environ 70 sont totalement bloquées et une dizaine de sites perturbés (sur quelque 400) par des étudiants opposés à la loi réformant l'accès à l'université, accusée d'instaurer une "sélection" déguisée.

Interrogé, plus spécifiquement, par la députée LREM de l'Hérault Patricia Mirallès sur les débordements survenus samedi à Montpellier dans le cadre d'une manifestation contre le gouvernement, M. Collomb a considéré qu'il ne fallait pas que "la convergence des luttes puisse être synonyme de la convergence des casseurs".

La manifestation antigouvernementale de Montpellier a notamment réuni de jeunes anarchistes, des opposants à la réforme de l'université, des militants défendant les droits des migrants ou des opposants à la dispersion de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).

Sept policiers ont été blessés au cours de la manifestation, a précisé M. Collomb, qui a promis: "Les casseurs seront déférés demain (jeudi) devant la justice et condamnés".

Partager cet article

Dans la même thématique

Collomb promet de rétablir « l’Etat de droit » dans les facultés
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Collomb promet de rétablir « l’Etat de droit » dans les facultés
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le