Collomb, soutien de Macron, restera “toujours socialiste de coeur”

Collomb, soutien de Macron, restera “toujours socialiste de coeur”

Le sénateur-maire PS de Lyon Gérard Collomb, soutien d'Emmanuel Macron, a assuré mardi qu'il serait "toujours socialiste de coeur...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le sénateur-maire PS de Lyon Gérard Collomb, soutien d'Emmanuel Macron, a assuré mardi qu'il serait "toujours socialiste de coeur", et espéré que le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis "change d'avis" et n'exclue pas du parti ceux parrainant M. Macron à la présidentielle.

"Je serai toujours socialiste de coeur, c'est mon histoire. Mais l'essentiel ce n'est pas le passé, c'est de construire l'avenir ensemble", a déclaré M. Collomb à l'AFP, lors d'une réunion du parti En Marche ! à Saint-Denis.

Alors que M. Cambadélis a confirmé mardi que les élus socialistes qui parraineraient la candidature d'Emmanuel Macron, au détriment de celle du candidat socialiste Benoît Hamon, seraient "bien sûr" exclus du parti, M. Collomb a jugé qu'il y avait "un côté paradoxal dans le fait qu'aujourd'hui on veut exclure des élus socialistes qui ont été d'une parfaite loyauté envers le gouvernement pendant cinq ans, au profit des frondeurs."

"Personne ne doit s'emballer, Cambadélis a parlé de parrainages, en mars donc, ce qui lui laisse un peu de temps pour changer d'avis comme je l'espère", a poursuivi M. Collomb. Les quelque 42.000 parrains potentiels auront un mois, du 23 février au 17 mars, pour faire leur choix en vue de l'élection présidentielle.

M. Cambadélis "le fera certainement quand il se rendra compte que Macron est le seul moyen pour la gauche de l'emporter", a-t-il encore estimé.

Durant son allocution devant environ 250 sympathisants d'En Marche !, M. Collomb a décoché quelques flèches aux autres candidats de la gauche, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon.

"On voit bien que le programme de mon ami Hamon est peut-être sympathique, mais mène dans le fond du gouffre", a grincé l'élu lyonnais.

"On voit bien que Mélenchon est bon dans le verbe, mais l'important ce n'est pas le verbe, c'est la réalité", a-t-il encore attaqué.

Dans la même thématique

7min

Politique

Sénatoriales 2023 dans le Pas-de-Calais : la multiplication des candidatures

Dans le Pas-de-Calais, les listes se dessinent petit à petit. Face à une gauche qui part en ordre dispersé, la stratégie du camp présidentiel est encore floue et suspendue à la candidature de l’ex-ministre Brigitte Bourguignon. La droite mise sur la continuité et réinvestit ses sortants dans une liste mêlant LR et UDI. Le RN espère bien obtenir un siège dans ce fief de Marine Le Pen, dans la foulée de la vague frontiste des législatives.

Le

Paris: Senate pension debat
8min

Politique

Immigration : que contiennent les deux propositions de loi LR ?

Les deux propositions de loi constitutionnelle et ordinaire présentées par les Républicains ont été déposées au Sénat cette semaine. Le texte ordinaire composé de plus de 56 articles reprend les mesures du rapport adopté par la commission des lois en mars avec quelques nouveautés sur la restriction du droit du sol et les procédures d’éloignement.

Le

Rome Laurence Rossignol French Minister of Families
9min

Politique

Sénatoriales 2023 : Laurence Rossignol sera-t-elle candidate dans le Val-de-Marne… ou les Hauts-de-Seine ?

La sénatrice PS de l’Oise, qui n’a pas reçu le soutien des militants locaux pour les sénatoriales, se cherche une terre de réélection. Cette militante du droit des femmes pourrait se retrouver à la seconde place dans le Val-de-Marne, qui revient théoriquement au PS. Mais l’idée passe mal chez les socialistes locaux. Et EELV réclame aussi la seconde place… Dans ce jeu de chaises musicales, l’hypothèse des Hauts-de-Seine est maintenant évoquée.

Le

Collomb, soutien de Macron, restera “toujours socialiste de coeur”
3min

Politique

Réforme des retraites : « La contestation va s’éteindre, ils ont perdu », assure Claude Malhuret

Invité de notre émission « Parlement Hebdo », Claude Malhuret a fustigé l’attitude de LFI pendant l’examen de la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites en commission ce mercredi à l’Assemblée nationale. Le président du groupe Les Indépendants au Sénat estime que les opposants à la réforme des retraites « ont perdu le combat. »

Le