Collomb veut une Police de sécurité du quotidien « sur mesure » et « connectée »
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a dévoilé samedi dans un entretien au quotidien Sud Ouest des pistes concernant le...

Collomb veut une Police de sécurité du quotidien « sur mesure » et « connectée »

Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a dévoilé samedi dans un entretien au quotidien Sud Ouest des pistes concernant le...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a dévoilé samedi dans un entretien au quotidien Sud Ouest des pistes concernant le projet de la police de sécurité du quotidien (PSQ), qu'il souhaite "sur mesure" et "connectée".

Le ministre, qui se rendra samedi à La Rochelle pour lancer officiellement la concertation sur ce chantier, promesse de campagne d'Emmanuel Macron, insiste sur la nécessité d'avoir une police "adaptée aux défis de notre époque" qui prenne en compte "la diversité de nos territoires" et "les différents visages de la délinquance".

A cet égard, le ministre annonce la mise en place d'une "police et gendarmerie connectées", avec la distribution de 115.000 tablettes d'ici à 2018 afin que les forces de l'ordre puissent "consulter les fichiers des personnes contrôlées dans l'instant" et "éviter qu'une personne soit contrôlée six fois dans la journée".

"En termes d’efficacité et de sérénité c’est important aussi bien pour les forces de l'ordre que pour les citoyens", estime le ministre.

Outre le recrutement de 10.000 policiers et gendarmes d'ici à 2022 déjà promis par le président Macron, le ministre annonce l'acquisition de 10.400 caméras piétons supplémentaires, venant compléter le dispositif de 2.800 caméras en place sur le territoire.

Plus généralement concernant les moyens, Gérard Collomb, qui inaugurera samedi le nouvel hôtel de police de La Rochelle, évoque la nécessité d'un "immobilier rénové", du "renouvellement du parc automobile" et d'un "armement modernisé".

Selon le ministre, la PSQ va faire l'objet d'une concertation "au plus près des agents" et "des acteurs locaux de la sécurité, dont les élus" jusqu'au 20 décembre. "Nous livrerons notre conclusion dans les cinq jours afin de lancer nos premières expérimentations dès janvier 2018", précise-t-il.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le