Com’ Une image : Le vin comme pratique culturelle des Présidents – Décryptage
Depuis plusieurs décennies, chaque hiver, le Salon de l’Agriculture est le passage obligé des Présidents. Au cours de leur visite, chacun s’arrête au stand des vins pour y rencontrer les vignerons et déguster leurs productions. Pour décrypter les gestes de nos dirigeants, rencontre avec l’œnologue Étienne Laporte… Un spécialiste du vin qui a rencontré plusieurs présidents. À travers les exemples de Jacques Chirac, François Hollande et Emmanuel Macron, il décrypte « trois façons et trois styles différents » de déguster et de percevoir l’œnologie comme une pratique culturelle à part entière.

Com’ Une image : Le vin comme pratique culturelle des Présidents – Décryptage

Depuis plusieurs décennies, chaque hiver, le Salon de l’Agriculture est le passage obligé des Présidents. Au cours de leur visite, chacun s’arrête au stand des vins pour y rencontrer les vignerons et déguster leurs productions. Pour décrypter les gestes de nos dirigeants, rencontre avec l’œnologue Étienne Laporte… Un spécialiste du vin qui a rencontré plusieurs présidents. À travers les exemples de Jacques Chirac, François Hollande et Emmanuel Macron, il décrypte « trois façons et trois styles différents » de déguster et de percevoir l’œnologie comme une pratique culturelle à part entière.
Public Sénat

Par Prescillia Michel

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Jacques Chirac : l’homme gourmand

On ne peut penser à Jacques Chirac sans l’associer à ses longues visites dans les allées du Salon de l’Agriculture, caressant les animaux et goûtant à tout.

18_chirac_vin.jpg
AFP

Pour lui, le vin pourrait être un rafraîchissement « comme un autre » car comme le décrypte l’œnologue Étienne Laporte « il tient le verre par le corps » et « boit des gorgées multiples les unes après les autres, comme quand on a très soif et qu’on boit de la bière ».

Le président n’a d’ailleurs jamais caché sa préférence pour le second breuvage.

 

François Hollande : le fin gourmet

Pour Étienne Laporte, le président Hollande « a un côté plus débonnaire, c’est-à-dire gourmand mais avec plus de finesse ».

hollande_vin.jpg
AFP

Contrairement à Jacques Chirac, il semble avoir des connaissances œnologiques car « il prend le temps avant de déglutir, ça veut dire qu’il est plus dans la dégustation en prenant le temps de faire tourner le vin en bouche ».

Et surtout, François Hollande « tient le verre par le pied » comme il en est d’usage selon l’expert.

 

Emmanuel Macron : le professionnel

Pour l’œnologue, Emmanuel Macron a « une approche plus professionnelle » que ses prédécesseurs, même si sa façon de tenir le verre « est rigoureusement la même que celle de François Hollande ».

Car contrairement aux anciens présidents, « pour lui, le vin est un produit de culture, moderne » et il prend le temps de le déguster : « On voit le mouvement du vin dans sa bouche ».

macron_vin.jpg
AFP

Sa rencontre avec Étienne Laporte au Salon de l’Agriculture et son approche du vin a donc donné « l’impression que cette habitude était très ancrée chez lui car il fait les choses avec beaucoup de naturel ».

 

Retrouvez l’intégralité de l’émission Déshabillons-Les, Le Président des Arts, samedi 7 avril à 15h sur Public Sénat.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Com’ Une image : Le vin comme pratique culturelle des Présidents – Décryptage
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le