Comment les investissements d’avenir valorisent la recherche en France
Une partie des investissements d’avenir, pilotés par Alain Juppé et Michel Rocard et lancés en 2010, financent des sociétés qui valorisent les fruits de la recherche scientifique dans l’économie. Le sénateur Philippe Adnot a évalué l’efficacité de ces sociétés.

Comment les investissements d’avenir valorisent la recherche en France

Une partie des investissements d’avenir, pilotés par Alain Juppé et Michel Rocard et lancés en 2010, financent des sociétés qui valorisent les fruits de la recherche scientifique dans l’économie. Le sénateur Philippe Adnot a évalué l’efficacité de ces sociétés.
Public Sénat

Par Alexandre Poussart et Alicia Arpaïa

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

On les appelle les SATT, les sociétés d’accélération de transfert de technologies. Ces structures, financées par une enveloppe de 857 millions d’euros issu du programme d’investissements d’avenir, sont chargées de valoriser les fruits de la recherche scientifique dans le monde de l’entreprise, soit par la création de start ups ou par des contrats entre les laboratoires de recherche et des entreprises.

1400 projets soutenus par ces sociétés

"Pour valoriser la recherche, il n'y a pas que les start ups." Philippe Adnot
00:42

Le sénateur non-inscrit Philippe Adnot vient de publier un rapport sur ces sociétés de transfert de technologies. 14 SATT sont opérationnelles aujourd’hui sur le territoire. Elles soutenaient 1400 projets de transfert de technologies à la fin de l’année 2016. Sur l’enveloppe des investissements d’avenir de 857 millions d’euros, 450 millions d’euros ont déjà été versées à ces sociétés.

Une logique de rentabilité néfaste

Pour le sénateur Philippe Adnot, ces sociétés ne pourraient pas atteindre l’objectif qui leur est fixé : atteindre l’équilibre financier 10 ans après leur création. « Cet objectif de court-terme amène à se concentrer sur la rentabilité de cette valorisation de la recherche alors qu”il faut penser à long-terme. »

Le troisième volet des investissements d’avenir, une enveloppe de 200 millions d’euros votée dans la loi de finances 2017, ne sera versé qu’aux structures les plus performantes. « Que vont devenir les sociétés de transfert de technologies qui ne sont pas assez performantes ? », interroge le sénateur.

Partager cet article

Dans la même thématique

Nancy: Discours Nicolas Mayer Rossignol Congres du Parti Socialiste
9min

Politique

Congrès du PS : LFI ravive les tensions entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol

La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.

Le

Comment les investissements d’avenir valorisent la recherche en France
3min

Politique

Exposition aux écrans : il y a une « overdose technologique » pour ce professeur de collège

Chaque jour, il constate la difficulté de faire cours à une génération « trop connectée ». Manque de concentration, difficultés d’apprentissage, comment enseigner à des enfants connectés en permanence ? Pour y remédier, Antony Mareuil a mis en place un cours de sensibilisation à la surexposition aux écrans. Une solution qu’il nous expose dans l’émission Dialogue Citoyen présenté par Quentin Calmet.

Le