Commentaire de Darmanin sur la condamnation de Marine Le Pen : « Je trouve profondément choquant de commenter une décision de justice », critique Nathalie Delattre
Alors que cinq ans d’inéligibilité sont requis contre Marine Le Pen dans le cadre du procès des assistants parlementaires du FN, l’ancien ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin s’indigne de ces réquisitions. Une prise de position choquante de la part du député du Nord estime Nathalie Delattre, invitée de la matinale de Public Sénat.
« C’est la réquisition du parquet qui représente les intérêts de la société », déclare Nathalie Delattre, ministre chargée des relations avec le Parlement, à la suite des propos de Gérald Darmanin sur le procès des assistants parlementaires du RN. Alors que le parquet requiert cinq ans d’inéligibilité contre Marine Le Pen et cinq ans de prison dont trois avec sursis, l’ancien ministre de l’Intérieur s’est indigné des réquisitions des magistrats. « Il serait profondément choquant que Marine Le Pen soit jugée inéligible », écrit, sur X, le député du Nord. Une prise de position condamnée par Nathalie Delattre alors même que le jugement de première instance n’a pas été rendu. « Je trouve profondément choquant de commenter une décision de justice. Il y a un temps politique, il y a un temps judiciaire », pointe la ministre chargée des relations avec le Parlement.
Par ailleurs, Nathalie Delattre écarte l’idée d’une décision antidémocratique rappelant que « la justice n’est pas en train de trancher la candidature » de Marine Le Pen. « Le RN ne manque pas de candidatures possibles. Ce n’est pas la fin d’un parti parce que l’un des membres ne peut pas se présenter. La loi s’applique à tout le monde », ajoute la ministre.
La commission des affaires sociales du Sénat a examiné ce 15 novembre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, transmis mercredi. Les rapporteurs veulent faire table rase de nombreuses modifications faites par les députés, qui ont aggravé le déficit de 17,5 à 24 milliards d’euros.
Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.
Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.
Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.