Commission d’enquête: l’Assemblée a fait le choix de « quelque chose de très intensif », défend Rugy
François de Rugy a défendu jeudi le fonctionnement de la commission d'enquête de l'Assemblée sur l'affaire Benalla, critiqué par...

Commission d’enquête: l’Assemblée a fait le choix de « quelque chose de très intensif », défend Rugy

François de Rugy a défendu jeudi le fonctionnement de la commission d'enquête de l'Assemblée sur l'affaire Benalla, critiqué par...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François de Rugy a défendu jeudi le fonctionnement de la commission d'enquête de l'Assemblée sur l'affaire Benalla, critiqué par l'opposition, expliquant qu'elle a fait le choix "de faire quelque chose de très rapide, très intensif".

"Le choix a été fait de faire quelque chose de très rapide, très intensif et les questions ont pu être posées par tout le monde, les questions elles sont aux trois quarts posées par l'opposition", a déclaré le président de l'Assemblée nationale sur RFI.

"Le choix de la commission des lois de l'Assemblée nationale c'était d'entendre les plus hauts responsables, de ne pas aller chercher en quelque sorte des responsables subalternes, de ne pas noyer le poisson", a-t-il ajouté, soulignant que "tout est très ouvert, tout a été public".

Le corapporteur (LR) Guillaume Larrivé souhaite notamment auditionner le principal collaborateur d'Emmanuel Macron, le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler, entendu jeudi matin au Sénat.

La commission d'enquête de l'Assemblée s'est déchirée mercredi sur la suite des auditions sur l'affaire Benalla, la majorité LREM jugeant "inutile" d'auditionner d'autres membres de l'Elysée et du gouvernement, les oppositions fustigeant "une mascarade".

Selon M. de Rugy, les auditions qui ont eu lieu depuis lundi "démontrent que les faits sont très circonscrits à une personne (Alexandre Benalla, ndlr), quelques complices peut-être dans la police, quelques relations de copinage, de copinage malsain".

"Mais on est très loin, et même il n'y a rien de tout ce qu'avait dit un certain nombre de responsables de l'opposition, ni système de barbouzes, ni service d'ordre politique qui aurait fait de la police, ni police qui aurait fait de la politique".

Partager cet article

Dans la même thématique

Mirecourt: French president Emmanuel Macron
6min

Politique

Macron veut interdire les portables au lycée : mesure qui « va dans le bon sens » ou « peine perdue » ?

Le chef de l’Etat a annoncé que les téléphones portables allaient « sans doute » être interdits dès la rentrée prochaine dans les lycées. C’est « faisable », soutient le sénateur Renaissance Martin Lévrier. « Il est incorrigible. C’est une annonce par jour pour exister », raille le sénateur LR Max Brisson, opposé à l’interdiction au lycée. « Une annonce un peu surréaliste » qui élude les vrais problèmes, dénonce la sénatrice PS Colombe Brossel.

Le

France Marseille vs Newcastle: Pre-Match Security Highlights
3min

Politique

« Violences policières » : la gauche du Sénat demande une commission d’enquête sur de « potentiels dysfonctionnements » au sein de l’IGPN et l’IGGN

Suite aux récentes révélations mettant en cause les forces de l’ordre dans des affaires de violences au sein des personnes dépositaires de l’autorité publique, la gauche du Sénat demande à la commission des lois de se doter des prérogatives d’une commission d’enquête visant à examiner les conditions dans lesquelles l’IGPN et l’IGGN exercent leurs prérogatives.

Le

Paris : Debate session on the draft budget law for 2026
4min

Politique

Budget de la Sécu : la règle de l’entonnoir peut-elle faciliter un compromis ?

Mercredi, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à trouver une un accord en commission mixte paritaire sur le projet de loi de la Sécurité sociale. Le texte repart donc pour une nouvelle lecture en séance publique à partir de mardi, à l’Assemblée nationale. Les députés vont plancher sur le texte sorti du Sénat et conformément à la règle dite de l’entonnoir, leur droit d’amendement est limité. Ce qui va accélérer les débats mais sera-t-il suffisant pour arriver à un compromis ? Explications.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
4min

Politique

Décentralisation : un rapport du Sénat remis au Premier ministre

Afin d’accompagner Sébastien Lecornu vers son engagement d’un grand acte de décentralisation, Gérard Larcher avait fait parvenir le 31 octobre la contribution du Sénat. Le document que Public Sénat a pu consulter appelle à consacrer un principe de différentiation et d’autonomie fiscale des collectivités.

Le