Commission d’enquête sur la fraude sociale : « Ce n’est pas une fraude de pauvres » déclare Jean-Christophe Lagarde
Le groupe UDI-Agir dépose ce mardi à l’Assemblée nationale la proposition d’une commission d’enquête sur la fraude sociale. Le président du groupe, Jean-Christophe Lagarde, dénonce le silence des fonctionnaires.

Commission d’enquête sur la fraude sociale : « Ce n’est pas une fraude de pauvres » déclare Jean-Christophe Lagarde

Le groupe UDI-Agir dépose ce mardi à l’Assemblée nationale la proposition d’une commission d’enquête sur la fraude sociale. Le président du groupe, Jean-Christophe Lagarde, dénonce le silence des fonctionnaires.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Pourquoi on a 5 millions de cartes -évalue-t-on- qui se baladent dans la nature et dont on ne sait pas si elles sont utilisées ou pas et combien elles coûtent aux Français ? Pourquoi est-ce qu'on a un nombre de centenaires dans nos fichiers qui ne correspond pas à la réalité vivante ? Qui sont les fraudeurs ? » interpelle le député Jean-Christophe Lagarde. À l’origine de cette idée de commission d’enquête, il évoque une fraude de grande ampleur.

Le député détaille l’échec de la mission parlementaire de Nathalie Goulet et Carole Grandjean, demandée par le 1er ministre, sur l'évaluation et la caractérisation de la fraude sociale. « Cette mission, conduite par deux parlementaires, a été avortée parce qu'elles ont fini par conclure que leur mission était perçue dans l'administration comme ‘inopportune’ ».

Selon Jean-Christophe Lagarde, un certain nombre de fonctionnaires ont refusé de répondre. « Soit c'est de la rébellion et de l'insubordination et ce n'est pas acceptable, soit ils ne savent pas répondre et c'est de l'incompétence parce que ça veut dire qu'ils ne savent pas ce qu'ils font de notre argent » analyse le député.

« Ce n'est pas une fraude de pauvres, […] de celui qui prend un médicament de trop, non c'est une fraude organisée manifestement » déclare Jean-Christophe Lagarde. Pour le député UDI-Agir, il faut aller au fond des choses et « ne pas mettre la poussière sous le tapis comme l'administration semble vouloir le faire ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Commission d’enquête sur la fraude sociale : « Ce n’est pas une fraude de pauvres » déclare Jean-Christophe Lagarde
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Commission d’enquête sur la fraude sociale : « Ce n’est pas une fraude de pauvres » déclare Jean-Christophe Lagarde
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le

Bruno Retailleau public meeting at Docks 40 in Lyon.
5min

Politique

Tribune de LR sur les énergies renouvelables : « La droite essaye de construire son discours sur l’écologie dans une réaffirmation du clivage gauche/ droite »

Après la publication d’une tribune sur le financement des énergies renouvelables, le parti de Bruno Retailleau s’est retrouvé sous le feu des critiques. Pourtant, en produisant un discours sur l’opposition aux normes écologiques, LR semble revitaliser le clivage entre la gauche et la droite.

Le