Communautarisme : Une proposition de loi « qui répond aux fléaux actuels » estime Damien Abad

Communautarisme : Une proposition de loi « qui répond aux fléaux actuels » estime Damien Abad

La droite sénatoriale est à l’origine d’une proposition de loi constitutionnelle pour lutter contre le communautariste. L’idée ? Réaffirmer que chacun est d’abord soumis aux lois de la République, avant les convictions religieuses.​
Public Sénat

Par Océane Blanchard

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Le sénateur LR Philippe Bas a déposé une proposition de loi visant à réaffirmer la prééminence des lois de la République : à savoir, empêcher toute personne de se soustraire à la législation pour des raisons religieuses. Une proposition soutenue par les députés républicains, comme l’explique Damien Abad, invité de la matinale Bonjour Chez Vous.

« Nous soutiendrons cette proposition, elle va dans le bon sens » explique-t-il. « Elle répond aux fléaux actuels, à la montée du communautarisme » analyse Damien Abad, qui cite notamment le faisceau d’indices » mis en lumière par un rapport parlementaire sur la radicalisation dans la vie publique.

En modifiant l’article 1 et 4 de la Constitution, la proposition de loi entend affirmer la souveraineté des lois de la République mais aussi empêcher des « groupes communautaires » d’avoir une place dans la vie politique. Elle prévoit qu’ils ne soient plus financés et considérés comme des partis politiques. Ces groupes pourraient aussi être dissouts en cas d’incitation à la haine ou à la discrimination.

 « Vous avez beaucoup de moments où les Français se sentent bien seuls par rapport à la loi. Quand vous êtes dans un hôpital public et que vous avez une femme qui refuse de se faire ausculter par un médecin homme pour des raisons religieuses, on est en difficulté par rapport à la législation. Il faut clarifier sans stigmatiser » analyse Damien Abad.

La présidente du Rassemblement National Marine Le Pen a par ailleurs accusé les Républicains d’avoir « copié collé » une de ces propositions. Mais le député Les Républicains voit les choses d’un autre œil : « Personne n'a le monopole des questions communautaires. Dans sa loi, il y avait 8 articles, dont beaucoup qui ont été censurés parce que contraire soit aux dispositions constitutionnelles soit au droit communautaire. Je crois que là encore Mme Le Pen fait preuve de légèreté sur ce sujet »

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