Comptes de campagne de Macron: ils ont été « validés », souligne l’Elysée
Les comptes de campagne d'Emmanuel Macron pour la présidentielle ont été "validés" par la Commission nationale des comptes de...

Comptes de campagne de Macron: ils ont été « validés », souligne l’Elysée

Les comptes de campagne d'Emmanuel Macron pour la présidentielle ont été "validés" par la Commission nationale des comptes de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les comptes de campagne d'Emmanuel Macron pour la présidentielle ont été "validés" par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), a souligné l'Elysée jeudi, après de nouvelles informations de presse sur des remises obtenues sur des prestations.

"Les comptes de campagne du candidat Emmanuel Macron ont été validés par les autorités compétentes en la matière", a réagi l'Elysée auprès de l'AFP, ne souhaitant pas faire plus de commentaires et invitant à se rapprocher de la Commission nationale des comptes de campagne ou de La République en marche pour toute question.

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a abondé: "la commission a validé les comptes d'Emmanuel Macron", a-t-il déclaré sur France Inter, interrogé sur des informations de Radio France selon lesquelles des "rabais conséquents" dont aurait bénéficié le candidat auraient "échappé à la vigilance de l’autorité de contrôle".

Les comptes de campagne d'Emmanuel Macron "ont été ceux, parmi les grands candidats, les moins réformés, puisqu'il y a 120.000 euros de réformation (correction dans les comptes, NDLR)", a-t-il plaidé.

"C'est important que vous y consacriez une matinée, mais comme Jean-Luc Mélenchon lui a eu 450.000 euros de réformation, je vous propose que proportionnellement vous y consacriez deux journées, et que Marine Le Pen a 870.000, là je crains que vous ayez à passer la semaine avec Mme Le Pen", a-t-il ironisé.

Après la révélation par Mediapart de promotions "exceptionnelles" accordées par la société d'événementiel GL Events à l'équipe de campagne de M. Macron, la CNCCFP avait estimé début mai que les remises obtenues auprès de prestataires de services étaient "acceptables" et ne constituaient "pas des participations illicites au financement" de cette campagne.

Radio France évoque jeudi de nouvelles ristournes, accordées notamment pour la location de salles.

Dans la même thématique

Comptes de campagne de Macron: ils ont été « validés », souligne l’Elysée
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Comptes de campagne de Macron: ils ont été « validés », souligne l’Elysée
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le