Comptes de campagne de Macron : « Nous avons su négocier les prix les plus bas possible » explique Castaner
Interrogé sur les dernières révélations de Radio France sur des « ristournes » dont aurait bénéficié Emmanuel Macron durant sa campagne, Christophe Castaner indique sereinement que l’équipe du candidat d’En Marche « a su négocier les prix les plus bas possible »

Comptes de campagne de Macron : « Nous avons su négocier les prix les plus bas possible » explique Castaner

Interrogé sur les dernières révélations de Radio France sur des « ristournes » dont aurait bénéficié Emmanuel Macron durant sa campagne, Christophe Castaner indique sereinement que l’équipe du candidat d’En Marche « a su négocier les prix les plus bas possible »
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

« Ils n’ont rien révélé du tout. Tout cela est public et a été remis à la commission nationale des comptes de campagne. C’est plusieurs véhicules de documents (…) Elle a contrôlé. Elle n’a relevé aucune irrégularité. Et je vous rappelle que le compte de campagne d’Emmanuel Macron a été celui qui a fait l’objet de la moindre réfaction par rapport à tous les autres. Donc ne nous emballons pas » s’est félicité le ministre des Relations avec le Parlement à la sortie des questions d’actualité.

En effet, après l’article de la cellule investigation de Radio France faisant état de « prix cassés » et « d’importantes ristournes » dont aurait bénéficié Emmanuel Macron pour l’organisation de certains meetings de la campagne présidentielle, c’est François Logerot, le président de la commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) qui a indiqué que « les rapporteurs de l’autorité administrative n'avaient pas retenu d'irrégularités et la commission a suivi leur appréciation » (voir notre article). La CNCCFP a également indiqué que les équipes de campagne des 11 candidats à la présidentielle n’avaient pas « toutes les mêmes capacités à négocier les prix ».

« Il se trouve que pour chaque facture, nous avons su négocier, négocier les prix les plus bas possible en prenant des options sur certains jours qui étaient plus ouverts que d’autres parce qu’il s’agit d’argent public » a confirmé Christophe Castaner au micro de Public Sénat avant d’ajouter : « Le paradoxe, c’est qu’on est en train de nous expliquer que nous aurions dû dépenser plus. Moi, je préfère avoir le meilleur rapport qualité/prix entre le nombre d’électeurs et les engagements de la campagne ».

Aux attaques de la députée de la France Insoumise, Clémentine Autain qui évoque « une affaire d’État », le ministre répond : « Je me fiche un peu des déclarations de Clémentine Autain quand elle est dans cette hystérisation des débats ». Christophe Castaner en profite également pour rappeler que Jean-Luc Mélenchon fait lui-même l’objet d’une enquête préliminaire pour ses propres comptes de campagne.

Enfin en ce qui concerne les soupçons de conflit d’intérêts qui pèsent sur le secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, le ministre a réitéré ses propos tenus sur public Sénat en début de semaine : « Ne qualifions pas d’affaire ce qui n’en est pas une ».

Dans la même thématique

Comptes de campagne de Macron : « Nous avons su négocier les prix les plus bas possible » explique Castaner
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Comptes de campagne de Macron : « Nous avons su négocier les prix les plus bas possible » explique Castaner
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le