Comptes de campagne: Guirous (LR) dénonce un « avantage » accordé à la campagne Macron
Lydia Guirous, porte-parole du parti Les Républicains, a dénoncé lundi "l'avantage" dont aurait bénéficié Emmanuel Macron pendant...

Comptes de campagne: Guirous (LR) dénonce un « avantage » accordé à la campagne Macron

Lydia Guirous, porte-parole du parti Les Républicains, a dénoncé lundi "l'avantage" dont aurait bénéficié Emmanuel Macron pendant...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Lydia Guirous, porte-parole du parti Les Républicains, a dénoncé lundi "l'avantage" dont aurait bénéficié Emmanuel Macron pendant la présidentielle, notamment sous formes de ristournes pour des locations de salles, s'appuyant sur des informations de Mediapart.

"Il va falloir creuser davantage sur cette affaire", a-t-elle plaidé sur LCI.

"François Fillon n'a pas bénéficié des mêmes ristournes, des mêmes réductions. C'est une concurrence qui est un peu déloyale" et un "avantage qui n'est pas anodin pour la campagne d'Emmanuel Macron", a-t-elle dénoncé.

Selon Mediapart, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) "a relevé les promotions exceptionnelles, parfois +d'un pourcentage anormalement élevé+", accordées par le champion de l'événementiel GL Events à l'équipe de campagne de M. Macron.

D'après le site d'information en ligne, la note de la CNCCFP mentionne une facture pour la location de matériel à l'occasion d'un meeting le 10 décembre 2016, "subitement rabotée de plus de 9.000 euros pour passer de 39.490 euros à 29.663 euros".

La location de la salle principale de la Mutualité, pour le meeting parisien du 12 juillet 2016, initialement facturée 14.129 euros, aurait également fait l'objet d'une remise de 100%.

GL Events, sollicité par la CNCCFP, a expliqué en octobre que ces "remises (...) correspondent à une négociation commerciale habituelle".

"Ce n'est pas à Mediapart de décider ce qui est autorisé ou ce qui n'est pas autorisé", a défendu lundi le député LREM de Paris, Hugues Renson, sur franceinfo.

"Dans un Etat de droit il y a des procédures et il y a aujourd'hui des comptes qui ont été validés", a-t-il poursuivi.

Partager cet article

Dans la même thématique

Comptes de campagne: Guirous (LR) dénonce un « avantage » accordé à la campagne Macron
7min

Politique

Numérique : le Sénat adopte à l’unanimité un texte qui interdit l’accès des réseaux sociaux aux mineurs de moins de 13 ans

Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.

Le

Comptes de campagne: Guirous (LR) dénonce un « avantage » accordé à la campagne Macron
3min

Politique

Crise agricole : « Les agriculteurs ont le sentiment justifié que le gouvernement et l’Union européenne ne veulent plus que l’élevage français prospère »,  pointe Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe RN à l’Assemblée nationale a salué le « mouvement populaire » des agriculteurs. Tandis que les abattages et les vaccinations se poursuivent et que la signature de l’accord du Mercosur n’a jamais été aussi proche, les actions des agriculteurs français redoublent d’intensité. Hier, plus de 80 actions ont été recensées sur l’ensemble du territoire.

Le

Comptes de campagne: Guirous (LR) dénonce un « avantage » accordé à la campagne Macron
3min

Politique

Budget : Amélie de Montchalin assume le dialogue avec le PS plutôt qu’avec le RN au nom des « valeurs gaullistes »

A 48 heures de la réunion de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances, le ton est monté d’un cran entre le gouvernement et la droite sénatoriale qui refuse d’endosser la responsabilité d’un niveau de déficit, porté à 5,3 %. Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Amélie de Montchalin indique que le gouvernement a choisi « en conscience de travailler avec le Parti socialiste ».

Le