Comptes de campagne : le Président devra « faire face aux questions », estime Jacqueline Eustache-Brinio
Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice LR du Val-d’Oise, était l’invitée de Sénat 360. Interrogée sur les doutes sur les comptes de campagne d’Emmanuel Macron, elle reconnaît qu’ils soulèvent des « interrogations ».

Comptes de campagne : le Président devra « faire face aux questions », estime Jacqueline Eustache-Brinio

Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice LR du Val-d’Oise, était l’invitée de Sénat 360. Interrogée sur les doutes sur les comptes de campagne d’Emmanuel Macron, elle reconnaît qu’ils soulèvent des « interrogations ».
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

 Plus d’un an après l’élection d’Emmanuel Macron, des informations embarrassantes sont sorties dans la presse. Radio France a révélé qu’il aurait bénéficié de ristournes sur la location de salles de meeting. Jeudi, la Commission des comptes de campagne a publié son rapport annuel. Celle-ci a pourtant validé les comptes de campagne du Président.

« Je n’ai pas l’habitude de commenter des informations de la presse, parce qu’il faut attendre que tout ça s’inscrive dans quelque chose de plus judiciaire » commence Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice LR du Val-d’Oise. « Après on s’aperçoit que le nouveau monde va faire face à la réalité d’un certain nombre de choses, et personne est à l’abri » déclare-t-elle.

Selon elle, ce sujet soulève de nombreuses questions : « Les tarifs interrogent quand même, quand on loue une salle, il faut juste se poser la question, quand on fait de la politique, de la réalité des prix. Je pense qu’aujourd’hui il y a des choses qui sont très encadrées et les élus sont tous habitués à respecter la loi, à respecter la règle. Donc là on s’aperçoit qu’il y a peut-être des choses qui n’ont pas été aussi transparentes aussi claires, pour la campagne du Président ».

La sénatrice met en garde Emmanuel Macron : « Il faudra qu’il fasse face aux questions, aux interrogations ». « Cette Commission nationale n’a jamais posé de problèmes jusqu’à présent, aujourd’hui on est face à un questionnement sur ce rôle, et sur la manière dont sont rémunérés certains. Je pense que ça interroge, effectivement » conclut-elle.

Dans la même thématique

Comptes de campagne : le Président devra « faire face aux questions », estime Jacqueline Eustache-Brinio
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Comptes de campagne : le Président devra « faire face aux questions », estime Jacqueline Eustache-Brinio
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le