Comptes de campagne : le Président devra « faire face aux questions », estime Jacqueline Eustache-Brinio
Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice LR du Val-d’Oise, était l’invitée de Sénat 360. Interrogée sur les doutes sur les comptes de campagne d’Emmanuel Macron, elle reconnaît qu’ils soulèvent des « interrogations ».

Comptes de campagne : le Président devra « faire face aux questions », estime Jacqueline Eustache-Brinio

Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice LR du Val-d’Oise, était l’invitée de Sénat 360. Interrogée sur les doutes sur les comptes de campagne d’Emmanuel Macron, elle reconnaît qu’ils soulèvent des « interrogations ».
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

 Plus d’un an après l’élection d’Emmanuel Macron, des informations embarrassantes sont sorties dans la presse. Radio France a révélé qu’il aurait bénéficié de ristournes sur la location de salles de meeting. Jeudi, la Commission des comptes de campagne a publié son rapport annuel. Celle-ci a pourtant validé les comptes de campagne du Président.

« Je n’ai pas l’habitude de commenter des informations de la presse, parce qu’il faut attendre que tout ça s’inscrive dans quelque chose de plus judiciaire » commence Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice LR du Val-d’Oise. « Après on s’aperçoit que le nouveau monde va faire face à la réalité d’un certain nombre de choses, et personne est à l’abri » déclare-t-elle.

Selon elle, ce sujet soulève de nombreuses questions : « Les tarifs interrogent quand même, quand on loue une salle, il faut juste se poser la question, quand on fait de la politique, de la réalité des prix. Je pense qu’aujourd’hui il y a des choses qui sont très encadrées et les élus sont tous habitués à respecter la loi, à respecter la règle. Donc là on s’aperçoit qu’il y a peut-être des choses qui n’ont pas été aussi transparentes aussi claires, pour la campagne du Président ».

La sénatrice met en garde Emmanuel Macron : « Il faudra qu’il fasse face aux questions, aux interrogations ». « Cette Commission nationale n’a jamais posé de problèmes jusqu’à présent, aujourd’hui on est face à un questionnement sur ce rôle, et sur la manière dont sont rémunérés certains. Je pense que ça interroge, effectivement » conclut-elle.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le