Politique
Invitée de la matinale de Public Sénat, Sophie Primas a annoncé que le débat sur l’identité nationale, voulu par François Bayrou, sera lancé « début avril ».
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Par Public Sénat
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« Celui qui aurait dû se trouver hier dans le box du tribunal de Moscou ne s’appelle pas Alexeï Navalny, il s’appelle Vladimir Poutine », a tonné Claude Malhuret, sénateur Les indépendants, lors des questions au gouvernement. L’opposant a en effet été condamné à trois ans et demi de prison, ce mardi, de nombreux manifestants ont également été arrêtés par les autorités russes.
Face au Premier ministre, le sénateur a salué la condamnation du président de la République avant d’appeler à « répondre avec fermeté » et à « passer aux actes ». Dans son viseur : le gigantesque projet du gazoduc germano-russe. « Le gazoduc Nord Stream 2 ruine la sécurité énergétique de l’Europe, il nous livre pieds et poings liés à notre pire ennemi », s’alarme le sénateur pour qui « il est temps d’obtenir de l’Allemagne l’abandon de ce projet mortifère ».
Jean Castex a, pour sa part, rappelé les nombreuses condamnations de la France et de l’Union européenne : « Le président de la République a rappelé notre attachement sans faille au respect des droits de l’homme et des libertés publiques dans ce grand pays ». D’après Jean Castex, « les ministres des Affaires étrangères de l’UE se réuniront dans quelques jours pour proposer des suites qu’il y a lieu de donner de cet acte inqualifiable et que la France condamne avec la dernière énergie ».
« Dès cette semaine, le haut représentant de l’Union européenne Josep Borrell se rendra à Moscou pour dire la condamnation unanime de l’Union », précise-t-il sans pour autant se prononcer sur le gazoduc Nord Stream 2. De l’autre côté du Rhin, le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, n’exclut pas des sanctions contre la Russie mais indique que le chantier du gazoduc va se poursuivre.
En Ardèche avec Mathieu Darnaud