Condamnation de Gallet: Françoise Nyssen attachée à « l’exemplarité » des dirigeants
La ministre de la Culture Françoise Nyssen a manifesté lundi son "attachement" à "l'exemplarité" des dirigeants des...

Condamnation de Gallet: Françoise Nyssen attachée à « l’exemplarité » des dirigeants

La ministre de la Culture Françoise Nyssen a manifesté lundi son "attachement" à "l'exemplarité" des dirigeants des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La ministre de la Culture Françoise Nyssen a manifesté lundi son "attachement" à "l'exemplarité" des dirigeants des établissements publics, après la condamnation pour "favoritisme" de l'ex-patron de l'INA et actuel PDG de Radio France Mathieu Gallet, tout en précisant que seul le CSA avait le pouvoir de défaire son mandat.

M. Gallet, à la tête de l'INA entre 2010 et 2014, a été condamné lundi à un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Créteil. Il était accusé d'avoir favorisé deux sociétés de conseil auxquelles l'établissement public a versé plus de 400.000 euros.

Ses avocats ont dit qu'ils allaient faire appel et ajouté que M. Gallet ne démissionnerait pas de Radio France.

"La ministre de la Culture réaffirme son attachement au respect des règles de la commande publique et à l'exemplarité des dirigeants des établissements et des entreprises publiques", indique un communiqué transmis lundi soir par le ministère.

"Ces exigences sont le fondement indispensable de la confiance de nos concitoyens dans l’action publique", ajoute Françoise Nyssen, rappelant que "la loi en vigueur donne aujourd'hui au seul Conseil supérieur de l'audiovisuel le pouvoir de nommer et de défaire les mandats des dirigeants des sociétés de l'audiovisuel public".

La ministre a aussi souligné que "la réflexion en cours sur la transformation de l'audiovisuel public prévoit l'évolution des modes de nomination, avec pour objectif de garantir l'indépendance des médias, tout en renforçant la responsabilité des dirigeants devant leur conseil d'administration".

Partager cet article

Dans la même thématique

Condamnation de Gallet: Françoise Nyssen attachée à « l’exemplarité » des dirigeants
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le