Conférence de presse de Macron : « Il n’y a rien, c’est tragique », s’agace Dupont-Aignan
Le président de Debout la France « aurait aimé un traitement de choc » à l’issue des trois mois et demi de grand débat national. Le député considère que les annonces d’Emmanuel Macron ne répondent « pas du tout à la crise française ».

Conférence de presse de Macron : « Il n’y a rien, c’est tragique », s’agace Dupont-Aignan

Le président de Debout la France « aurait aimé un traitement de choc » à l’issue des trois mois et demi de grand débat national. Le député considère que les annonces d’Emmanuel Macron ne répondent « pas du tout à la crise française ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les différentes oppositions ne ménagent pas leurs critiques après l’intervention et la conférence de presse organisées par Emmanuel Macron jeudi soir. « Je trouve que c’est surtout du léger et beaucoup de bavardage pour pas grand-chose », commente ce matin sur Public Sénat, Nicolas Dupont-Aignan. Le président de Debout la France considère que le chef de l’État « n’a pas compris » que les orientations de son quinquennat étaient « contestées » par « les trois quarts des Français ».

Prenant l’exemple des retraites, le député a accusé Emmanuel Macron de vouloir « masquer les choses ». Face aux journalistes, le président de la République a sanctuarisé l’âge légal de part à la retraite à 62 ans, tout en évoquant l’hypothèse d’un système de décote des droits, pour encourager les salariés à travailler plus longtemps.

« On a écouté un ministre des Finances »

Plus généralement, le candidat aux européennes reproche à l’Élysée de ne pas « du tout répondre à la crise française ». « Il n’y a rien, c’est tragique », s’écrit-il. Sur l’immigration, « rien de concret » selon lui. Côté économie, « rien sur les délocalisations ».

Quant aux cinq milliards d’euros de baisse de l’impôt sur le revenu, le député n’y voit qu’une mesure « cosmétique ». « C'est un petit geste, compte tenu des milliards qu'il a pris de l'autre côté. »

« J’aurais aimé des axes forts, un traitement de choc […] Il gère comme s’il était ministre à Bercy. En fait, on a écouté un ministre des Finances », enchaîne-t-il. À mois du scrutin des européennes, la tête de liste de Debout la France appelle à un « une sanction gigantesque dans les urnes ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Conférence de presse de Macron : « Il n’y a rien, c’est tragique », s’agace Dupont-Aignan
4min

Politique

Dans une ambiance tendue, le Sénat rétablit le gel des pensions et des prestations sociales en l’assouplissant

Comme annoncé, le Sénat a rétabli en séance publique le gel des pensions et des prestations sociales prévue dans la version initiale du projet de loi de la Sécurité sociale, avant d’être supprimée à l’Assemblée nationale, au grand dam de la gauche. Les sénateurs ont, toutefois, assoupli ce gel en préservant bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et les pensions de retraite inférieures à 1 400 euros brut.

Le

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le