Emmanuel Macron et Edouard Philippe dévissent avec une perte respective de 11 et 6 points de confiance, qui les ramène à leur plus bas niveau depuis leur entrée en fonctions, selon un sondage YouGov diffusé jeudi.
Avec 30% de jugements positifs sur son action fin février, le chef de l'Etat perd en un mois le bénéfice de l'embellie enregistrée depuis la fin 2017. 58% (+13) des personnes interrogées jugent négativement son action.
Dans un début d'année marqué par la mise en oeuvre des réformes, le Premier ministre limite pour sa part la casse, avec 30% d'opinions positives également, et retrouve son niveau de la rentrée de septembre, selon cette enquête pour Le HuffPost et CNews. 54% (+9) portent un jugement négatif sur son action à la tête du gouvernement.
Le gouvernement dans son ensemble connaît le même sort, avec 28% (-8) seulement des Français interrogés qui jugent positivement son action, contre 60% (+10) d'un avis contraire.
Le Premier ministre Edouard Philippe, le 26 février 20185 à l'Hôtel Matignon, à Paris
AFP
Le gestion de l'économie par le gouvernement est perçue négativement par 58% (+8), contre 28% (-5) qui jugent qu'il a "une bonne gestion de l'économie".
Le chômage et l'emploi restent la principale préoccupation des Français (22%, -3), devant l'immigration (18%, +3) et la protection sociale (retraite, sécurité sociale...) (17%, +2) (Une seule réponse possible).
Enquête réalisée en ligne du 21 au 22 février auprès de 1.026 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.
Le Premier ministre et la ministre des Armées ont rassemblé cet après-midi les parlementaires des commissions chargées des sujets de défense, dans une réunion à huis clos. Au menu des discussions : la hausse des crédits budgétaires militaires et l’organisation d’un débat sur ce thème à l’Assemblée nationale, et au Sénat.
À quatre mois des municipales, le Rassemblement national (RN) a donné, lundi 1ᵉʳ décembre, le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. Le parti d’extrême droite entend faire de ce scrutin un moment charnière de son implantation locale, longtemps considérée comme son principal point faible. En 2020, il n’avait conquis que dix municipalités, dont une seule de plus de 100 000 habitants.
Fondé sur le principe du pollueur-payeur, un amendement porté par la droite sénatoriale au budget 2026 propose de taxer les bateaux de croisières lors de chaque escale en France, à hauteur de 15 euros par passager. Son rendement est évalué à 75 millions d’euros par an.