Confinement: Bayou (EELV) demande un « contrôle » par le parlement
Julien Bayou, numéro un d'EELV, a réclamé mardi un contrôle par le parlement des mesures de confinement annoncées la veille par...

Confinement: Bayou (EELV) demande un « contrôle » par le parlement

Julien Bayou, numéro un d'EELV, a réclamé mardi un contrôle par le parlement des mesures de confinement annoncées la veille par...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Julien Bayou, numéro un d'EELV, a réclamé mardi un contrôle par le parlement des mesures de confinement annoncées la veille par Emmanuel Macron, au vu de la restriction des libertés qu'elles engendrent.

Il a pris soin de souligner sur Sud Radio la nécessité de ces mesures face à l'épidémie qui s'accélère.

Mais, a-t-il relevé, "on bascule dans un autre jour, là. Les libertés individuelles et collectives sont réduites drastiquement, libertés de réunion, de déplacement, de travailler. Il faut un encadrement démocratique".

Car selon lui, "il n'est pas sain, il n'est pas bon, que le président de la République puisse à 20 heures énoncer des règles qui changent pour le lendemain le contrôle de la démocratie".

"On a 100.000 gendarmes et militaires dans les rues, c'est bien quand même d'avoir un petit regard sur la question", a justifié le leader écologiste.

Il a ainsi souhaité que soient "rétablis une Assemblée nationale et un Sénat qui puissent travailler en visioconférence", et que "le parlement délègue un comité qui surveille l'application de ces mesures" pour "contrôler le gouvernement". "C'est absolument fondamental".

Il a réclamé que cet "élément de contrôle démocratique" soit intégré dans le projet de loi qui doit être examiné par l'Assemblée.

Julien Bayou s'est aussi prononcé en faveur de la publication des avis des experts scientifiques qui fondent les décisions de l'exécutif dans la gestion de cette crise sanitaire, ce qui constituerait, "sans remettre en cause" la réalité et l'importance de l'épidémie et de sa propagation, "un élément de confiance" vis-à-vis des Français.

Il faut absolument avoir ce "suivi" selon lui, "parce que quand on dit 15 jours (de confinement), ça risque en fait d'être plus longtemps".

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01066724_000014
8min

Politique

Référendum sur l’immigration : une pétition controversée relance le débat enterré au Sénat en 2023

Plus d’1,3 million de personnes auraient signé la pétition de Philippe De Villiers en faveur d’un référendum sur l’immigration, dont certains cadres LR, comme Laurent Wauquiez. L’idée d’élargir les conditions du recours au référendum de l’article 11 de la Constitution aux questions migratoires avait été portée en 2023 par l’ancien président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau avant d’y renoncer faute de majorité.

Le

Confinement: Bayou (EELV) demande un « contrôle » par le parlement
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Confinement: Bayou (EELV) demande un « contrôle » par le parlement
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le