Confinement : Hervé Marseille pointe « le contournement permanent » du Parlement
À l’issue des questions d’actualité du Sénat, le patron du groupe centriste Hervé Marseille a regretté l’absence de prise de parole du Premier ministre. Jean Castex doit s’exprimer en fin de journée sur d’éventuelles nouvelles mesures sur le confinement.  Il s'alarme également de la situation des petits commerces.

Confinement : Hervé Marseille pointe « le contournement permanent » du Parlement

À l’issue des questions d’actualité du Sénat, le patron du groupe centriste Hervé Marseille a regretté l’absence de prise de parole du Premier ministre. Jean Castex doit s’exprimer en fin de journée sur d’éventuelles nouvelles mesures sur le confinement.  Il s'alarme également de la situation des petits commerces.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Présent au Sénat pour les questions d’actualité au gouvernement, Jean Castex n’a pas dit un mot ce jeudi. Le Premier ministre avait pourtant des choses à dire mais n’a pas défloré le suspense sur le point d'étape du reconfinement qu’il exposera à la presse à 18H.

« Il faut attendre de regarder la télévision »

Une pratique qui n’a pas franchement été du goût du président du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille. « On aurait pu imaginer que constitutionnellement, le chef du gouvernement annonce au Parlement les mesures qu’il va prendre. Là, il faut attendre de regarder la télévision (…) C’est quand même très paradoxal ce contournement perpétuel de la représentation nationale. C’est quelque chose qui devient préoccupant » s’est-il inquiété.

Cette période de crise sanitaire, est, pour Hervé Marseille « une raison de plus pour que le gouvernement s’appuie sur les représentants des citoyens ». Là, il y a des choix qui tombent d’en haut. Qui sont décidés de façon unilatérale et confidentielle puisque c’est le conseil de défense » a-t-il déploré.

« On est en train de tuer le commerce en France »

Une situation d’autant plus préoccupante pour le sénateur que ces décisions concernent directement les élus que ce soit les établissements scolaires ou les commerces. « On est en train de tuer le commerce en France. Ça sert à rien de voter des lois de revitalisation de centres bourgs quand on ferme les commerces pendant la moitié de l’année et que la plupart d’entre eux ne pourront pas rouvrir » (…) La moitié des communes de France ont moins de 500 habitants. On ne demande pas de rouvrir le Printemps ou le Bon Marché mais vous pouvez rouvrir des petits commerces de provinces (…) qui sont indispensables à la vie locale » a-t-il plaidé.

 

 

 

Dans la même thématique

nazi
4min

Politique

Vente d’objets nazis à Orléans : les sénateurs communistes déposent une proposition de loi pour sanctionner leur vente

La vente aux enchères de 200 objets militaires nazis à Orléans suscite l’émoi. Les sénateurs PCF ont déposé un texte pour prévoir des sanctions. « On va adresser un mail à l’ensemble des sénateurs pour que ça puisse être une démarche transpartisane », annonce le sénateur PCF Ian Brossat. Christophe Chaillou, sénateur PS du Loiret, a écrit à Bruno Retailleau pour lui demander d’interdire la vente, qui « participe à un phénomène de banalisation », alors que les actes « racistes et antisémites » se multiplient.

Le

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le