Confinement : Hervé Marseille pointe « le contournement permanent » du Parlement
À l’issue des questions d’actualité du Sénat, le patron du groupe centriste Hervé Marseille a regretté l’absence de prise de parole du Premier ministre. Jean Castex doit s’exprimer en fin de journée sur d’éventuelles nouvelles mesures sur le confinement.  Il s'alarme également de la situation des petits commerces.

Confinement : Hervé Marseille pointe « le contournement permanent » du Parlement

À l’issue des questions d’actualité du Sénat, le patron du groupe centriste Hervé Marseille a regretté l’absence de prise de parole du Premier ministre. Jean Castex doit s’exprimer en fin de journée sur d’éventuelles nouvelles mesures sur le confinement.  Il s'alarme également de la situation des petits commerces.
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Présent au Sénat pour les questions d’actualité au gouvernement, Jean Castex n’a pas dit un mot ce jeudi. Le Premier ministre avait pourtant des choses à dire mais n’a pas défloré le suspense sur le point d'étape du reconfinement qu’il exposera à la presse à 18H.

« Il faut attendre de regarder la télévision »

Une pratique qui n’a pas franchement été du goût du président du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille. « On aurait pu imaginer que constitutionnellement, le chef du gouvernement annonce au Parlement les mesures qu’il va prendre. Là, il faut attendre de regarder la télévision (…) C’est quand même très paradoxal ce contournement perpétuel de la représentation nationale. C’est quelque chose qui devient préoccupant » s’est-il inquiété.

Cette période de crise sanitaire, est, pour Hervé Marseille « une raison de plus pour que le gouvernement s’appuie sur les représentants des citoyens ». Là, il y a des choix qui tombent d’en haut. Qui sont décidés de façon unilatérale et confidentielle puisque c’est le conseil de défense » a-t-il déploré.

« On est en train de tuer le commerce en France »

Une situation d’autant plus préoccupante pour le sénateur que ces décisions concernent directement les élus que ce soit les établissements scolaires ou les commerces. « On est en train de tuer le commerce en France. Ça sert à rien de voter des lois de revitalisation de centres bourgs quand on ferme les commerces pendant la moitié de l’année et que la plupart d’entre eux ne pourront pas rouvrir » (…) La moitié des communes de France ont moins de 500 habitants. On ne demande pas de rouvrir le Printemps ou le Bon Marché mais vous pouvez rouvrir des petits commerces de provinces (…) qui sont indispensables à la vie locale » a-t-il plaidé.

 

 

 

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