Conflit d’intérêts: Dupont-Aignan attaque Macron, Nicole Bricq lui répond
Nicolas Dupont-Aignan demande à Emmanuel Macron de clarifier ses « relations avec la finance internationale ». La sénatrice, Nicole Bricq proche du leader d’En Marche, fustige des propos « dignes de l’extrême droite ».

Conflit d’intérêts: Dupont-Aignan attaque Macron, Nicole Bricq lui répond

Nicolas Dupont-Aignan demande à Emmanuel Macron de clarifier ses « relations avec la finance internationale ». La sénatrice, Nicole Bricq proche du leader d’En Marche, fustige des propos « dignes de l’extrême droite ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

En hausse dans les sondages Emmanuel Macron est plus que jamais la cible de plusieurs attaques. Après des insinuations sur sa vie privée, auxquels le président d’En Marche a plutôt habilement répondu, une petite musique monte sur ses liens avec son ancien employeur, la banque Rothschild. Invité de l’émission Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à l’élection présidentielle, affirme que lors de son passage à Bercy, Emmanuel Macron aurait facilité « des cessions d’entreprises françaises à des intérêts étrangers. A quatre reprises, la banque Rothschild, dont il a été le salarié ou l’associé, a opéré les transactions » assure-t-il. Parmi elles, le président de DLF cite Technip et Alstom. « Il faut qu’Emmanuel Macron clarifie ses relations avec la finance internationale » conclut-il

Pour Nicolas Bricq, sénatrice PS de Seine-et-Marne et proche d’Emmanuel Macron, « il s’agit d’une attaque classique « digne de l’extrême droite ». « Il parle de finance internationale et pourquoi pas cosmopolite ? On disait aussi de Léon Blum qu’il mangeait dans de la vaisselle en or ».

Sur le fond, en ce qui concerne le  rôle la banque conseil Rothschild dans la fusion de Technip avec l'américain FMC Technologies, opérée au printemps 2016, Nicole Bricq rappelle que « le choix d’un établissement financier « ne se fait pas de gré à gré ». « Il y a une procédure, un appel d’offre. On ne choisit pas une banque pour ce genre d’opération sur sa bonne mine » explique-t-elle.  Pour le rachat de la branche énergie de l’industriel français Alstom par l’américain General Electric, la sénatrice note que les tractations ont commencé lorsqu’Arnaud Montebourg était ministre de l’Economie. « Arnaud Montebourg était pour un rapprochement avec l’allemand Siemens. Mais finalement, leur plan de financement n’était pas adapté à ce rachat » déclare-t-elle.

Partager cet article

Dans la même thématique

Conflit d’intérêts: Dupont-Aignan attaque Macron, Nicole Bricq lui répond
2min

Politique

Statut de l’élu local : le Sénat retire l’obligation pour les maires de s’engager publiquement à respecter les valeurs de la République 

C’était l’une des dispositions polémiques de la proposition de loi portant création d’un statut de l’élu local. L’obligation pour les maires de s’engager publiquement à respecter les principes, les lois et les symboles de la République a été supprimée en séance par les sénateurs. Elle était perçue comme une mesure accusatoire par les élus. 

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
6min

Politique

Suspension, décalage, lettre rectificative… à quoi joue l’exécutif sur les retraites ?

Au moment où Sébastien Lecornu annonçait le dépôt d’une lettre rectificative au budget de la Sécu pour suspendre la réforme des retraites, Emmanuel Macron assurait depuis la Slovénie qu’il s’agissait bien d’un décalage. Au-delà des divisions de l’exécutif, l’introduction de la lettre rectificative donne des gages au PS, mais ouvre aussi d’autres questions sur les compensations financières et les réactions de la droite.

Le

World News – October 21, 2025
4min

Politique

« Fractures françaises » : dans une France très pessimiste, le RN domine tous les autres partis

En 2025, les Français affichent un niveau de pessimisme record sur la situation politique et sociale du pays. C’est le principal enseignement de la nouvelle édition de l’enquête annuelle « Fractures françaises 2025 », réalisée par Ipsos. Et au cœur de ce paysage fragmenté, un constat s’impose, le Rassemblement national (RN) apparaît comme le seul parti à tirer profit de ce climat d’instabilité.

Le