Conflit Iran-Israël : Jean-Noël Barrot demande la libération « sans délai » des otages français en Iran pour « assurer leur sécurité »

À l’occasion des questions d’actualité au gouvernement, le ministre des Affaires étrangères a expliqué avoir rappelé aux autorités israéliennes et iraniennes la présence de deux otages français en Iran. Pour assurer leur sécurité, il demande leur libération rapide.
Henri Clavier

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

En pleine escalade militaire entre l’Iran et Israël, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rappelé la présence de deux otages français, Cécile Kohler et Jacques Paris en Iran depuis mai 2022. « Nous avons adressé aux autorités iraniennes comme israéliennes des messages les alertant sur la présence dans la prison d’Evin de nos deux compatriotes et sur la nécessité de les libérer sans délai pour assurer leur sécurité », explique Jean-Noël Barrot. Le locataire du Quai d’Orsay a rappelé que les deux citoyens français étaient détenus dans des « conditions indignes », « assimilables à de la torture ». 

Le ministre des Affaires étrangères, a répondu à plusieurs questions sur le rapatriement des ressortissants français et du personnel diplomatique en Israël et en Iran. Alors que ces questions doivent être tranchées lors du conseil de sécurité et de défense qui se tient à l’Elysée ce mercredi, Jean-Noël Barrot a néanmoins assuré que « c’est l’une des particularités de la diplomatie française que de ne pas fuir devant le danger ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Marseille: Illustration of a policeman with a magistrate
5min

Politique

Condamnation de Nicolas Sarkozy : un rapport du Sénat ne relève « aucun problème » avec l’exécution provisoire des peines

Une mission d’information transpartisane du Sénat présentait, ce mercredi, son rapport adopté à l’unanimité en commission des lois sur l’exécution des peines. Lancée il y a 6 mois la mission préconise de recourir à des courtes peines de prison de moins d’un mois et de placer la réinsertion au cœur de la peine. Hasard de l’actualité, ce travail est remis après la condamnation de Nicolas Sarkozy à 5 ans de prison avec exécution provisoire. Alors que l’ancien chef d’Etat voit dans l’exécution de sa peine un bafouement de l’état de droit », aucune des 75 personnes auditionnées n’a relevé de « problème » avec ce dispositif.

Le