Congé de deuil d’un enfant : Julien Denormandie défend la majorité et évoque « des maladresses, des erreurs » 
La majorité LREM à l’Assemblée a créé la polémique après avoir rejeté la proposition de loi UDI qui voulait étendre les congés accordés aux parents qui perdent un enfant. Une décision qui est mal passée dans l’opinion publique.

Congé de deuil d’un enfant : Julien Denormandie défend la majorité et évoque « des maladresses, des erreurs » 

La majorité LREM à l’Assemblée a créé la polémique après avoir rejeté la proposition de loi UDI qui voulait étendre les congés accordés aux parents qui perdent un enfant. Une décision qui est mal passée dans l’opinion publique.
Public Sénat

Par Océane Blanchard

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Ce jeudi, l’Assemblée nationale examinait une proposition de loi qui visait à étendre de 5 à 12 jours le congé de deuil d’un enfant. La majorité En Marche a voté contre, suivant les consignes du gouvernement : une décision qui a été largement critiquée, les députés LREM ont été accusés par l’opposition d’être « inhumains » après un tel refus. Depuis, le gouvernement a rétropédalé, et annonce une concertation sur le sujet avec les associations.

« C’est un épisode compliqué qu’on vient de vivre » réagit Julien Denormandie, le ministre de la Ville et du Logement qui estime par ailleurs qu’il n’y a pas de « fossé » qui se creuse entre la majorité et le gouvernement. Il évoque « une proposition de loi où il y a eu des incompréhensions, probablement des maladresses, il y a même eu des erreurs. La grandeur de la politique aussi c'est savoir, quand il y a eu des maladresses, des erreurs, les reconnaître et les corriger de suite. »

Accusé d’être motivé par une réflexion budgétaire sur le sujet, le gouvernement s’est défendu de tout cynisme. « Quand vous rentrez dans le détail, la question c'est : est-ce que ce qui était proposé était financé ou pas, est-ce que ce qui était proposé était le cadre suffisant ou pas » réagit le ministre.

« Il faut aller beaucoup plus loin » estime-t-il. « Sur le jour de congé mais pas que. Le président, il y a un an et demi a voulu nommer un ministre, Adrien Taquet, exclusivement chargé de ces questions de l'enfance. Ça faisait bien longtemps qu'au sein d'un gouvernement il n'y avait pas eu quelqu'un à temps plein chargé de cette question. »

La proposition de loi sur le congé en cas de deuil d’un enfant reviendra au Sénat début mars, puis à nouveau à l’Assemblée. « Les consultations ont repris avec les associations pour pouvoir aller plus loin et c'est ça qui importe » conclut-il.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Salon europeen de l Education
4min

Politique

Budget 2026 : Un rapport du Sénat dénonce « un coup dur porté à la jeunesse », avec une réduction de l’enveloppe dédiée au service civique

Comme en 2025, la mission sport, jeunesse et vie associative subie une sérieuse coupe dans le budget. Le service civique voit son enveloppe budgétaire réduite de 20 %, soit 114,4 millions d’euros par rapport à l’année dernière. « Se priver d’un dispositif qui fonctionne au moment où on a besoin de faire du lien social, c’est incompréhensible », regrette le rapporteur des crédits, Éric Jeansannetas (PS).

Le

Congé de deuil d’un enfant : Julien Denormandie défend la majorité et évoque « des maladresses, des erreurs » 
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le