Politique
Le Collège-Lycée expérimental d’Hérouville-Saint-Clair invente une école différente. Créé en 1982 par une poignée de professeurs, cet établissement du Calvados propose des horaires aménagés pour mieux respecter le rythme de l’enfant.
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Par Henri Clavier
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Le match retour entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol aura lieu. Deux ans après le Congrès de Marseille, les deux hommes se sont à nouveau qualifiés pour le second tour du Congrès du PS. L’ordre d’arrivée reste néanmoins à déterminer puisque l’actuel premier secrétaire revendique la première place avec 42 % des voix tandis que le maire de Rouen avance le score de 41 % pour chacun des deux concurrents. Le troisième homme, Boris Vallaud, récolte 18 % des voix. La commission de récolement se réunit ce mercredi à 10 heures et devra officialiser les résultats.
Une procédure jugée archaïque par Patrick Kanner, patron des sénateurs socialistes et soutien de Nicolas Mayer-Rossignol. « Nous continuons à voter de manière manuelle », déplore le sénateur qui estime qu’un vote électronique aurait permis de trancher directement les contestations. Sans évoquer des soupçons de tricherie comme au Congrès de Marseille, Patrick Kanner rapporte néanmoins des « anomalies », comme « des sections où l’on n’a pas demandé la carte d’identité à des personnes ». Le sénateur du Nord n’a pas manqué l’occasion de mettre en cause la direction d’Olivier Faure et le non-respect de l’accord conclu avec son concurrent après le Congrès de Marseille qui prévoyait la mise en place d’un scrutin électronique.
« 60 % des militants ont demandé un changement de cap du parti socialiste », continue l’ancien ministre des Sports, qui critique la gestion du parti socialiste par Olivier Faure, premier secrétaire depuis 2018. Avec seulement 39 000 adhérents, Patrick Kanner rappelle qu’il s’agit du « plus petit nombre d’adhérents depuis 1945 ». Une situation paradoxale pour le patron des sénateurs socialistes qui souligne que même si le PS est aujourd’hui la « plus grande force parlementaire à gauche », il est également un « un petit parti ».
« Je souhaite vraiment un changement », martèle Patrick Kanner, peu satisfait de la gestion du parti depuis le Congrès de Marseille. A l’issue de ce Congrès, Olivier Faure avait accepté une gouvernance partagée avec notamment la nomination de Nicolas Mayer-Rossignol comme premier secrétaire délégué. « Il y a eu un accord de gouvernance qui n’a jamais été appliqué. Dans les faits, il n’a eu aucun pouvoir, il n’a eu aucun accès à aucun document et notamment sur les documents financiers », s’insurge le sénateur du Nord. Patrick Kanner égratigne la gestion financière d’Olivier Faure et l’utilisation des fonds issus de la vente du siège du PS à Solférino. « J’ai découvert que, de 2019 à 2023, on avait perdu 14 millions d’euros », affirme Patrick Kanner en citant une contribution thématique de Valérie Rabault. Le déficit cumulé a été absorbé par les fonds propres du PS. « Je souhaite que les militants soient au courant de ce qu’il se passe », tranche Patrick Kanner qui plaide pour plus de transparence.
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