La présidente du Front national Marine Le Pen, élue députée de la 11ème circonscription du Pas-de-Calais, estime ne pas en savoir plus « en entrant qu’en sortant ». « Ce n’est pas bon signe parce que quand on réunit le Congrès c’est pour lui donner des éléments précis. » Elle trouve « inquiétant » ce « flou » qui commence à durer.
Pour sa part, le député PS de la Seine-et-Marne Olivier Faure considère que le discours était emprunt d’une « solennité » superflue. Quant à son contenu, « ce n’est jamais que la redite d’éléments déjà connus ». « Il n’y avait pas de logique sinon celle de rappeler la prééminence du chef de l’État sur le Premier ministre », a-t-il conclu.
Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, fait état d’un « discours creux, un peu pompeux et passablement ennuyeux ». Il n’y a aucune annonce très concrète », regrette-t-il. Il voit dans cette démarche du Président une opération de communication : « Derrières de grands slogans, il y a des annonces déjà connues. » Il cite ainsi la réforme institutionnelle, l’introduction d’une dose de proportionnelle ou encore la diminution du nombre de parlementaires.