Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
« C’est une méthode choisie par le parti LR, je n’en suis pas membre. C’est leur choix, je le constate comme vous. » Exclus du congrès LR par un vote des militants sur la procédure de désignation de leur candidat en septembre dernier, les centristes vont devoir prendre acte du choix des adhérents LR qui se dégagera ce samedi. Malgré cela, François Sauvadet ne renie pas « l’alliance naturelle » qui lie « depuis des années » l’UDI et les Républicains. Le président centriste de l’ADF y voit même la condition de victoire de la droite et du centre : « Seuls, les Républicains ne pourront pas l’emporter. »
>> Lire aussi : Congrès LR : demandez le programme !
Toutefois, si les centristes seront bien tributaires du choix qui sera fait ce week end par le parti LR, ils ne sont tout de même pas prêts à soutenir sans conditions le candidat qui sortira vainqueur samedi prochain. « La seule ligne c'est que je ne souhaite pas la moindre porosité avec des idées d'extrême-droite » pose d’emblée François Sauvadet comme condition à son soutien pour le futur vainqueur de cette primaire interne. En posant cette condition, le président centriste de la Côte d’Or semble avoir une idée en tête : « J'ai écouté les débats, certains se sont rapprochés ou se trouvaient compatibles avec ces idées portées par Monsieur Zemmour ou l’extrême-droite. Pour moi c'est une ligne rouge infranchissable. » On l’aura deviné, c’est bien Éric Ciotti qui se trouve dans le viseur de François Sauvadet : « Je n’apporterais pas mon soutien à Éric Ciotti, en tous cas s’il reste sur les mêmes positions politiques. Nous avons besoin d’unité nationale et de se retrouver sur des vraies valeurs. » Et pour les autres ? « Je vais d’abord attendre le résultat » répond prudemment le président de l’ADF. Début de réponse ce jeudi à 14h30 avec les résultats du premier tour et le nom des deux finalistes de ce congrès LR.
Politique
La commission des affaires sociales du Sénat a examiné ce 15 novembre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, transmis mercredi. Les rapporteurs veulent faire table rase de nombreuses modifications faites par les députés, qui ont aggravé le déficit de 17,5 à 24 milliards d’euros.
Le
Politique
Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »
Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.
Le
Politique
Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.
Le
Politique
Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.
Le
Automobile : comment aider les professionnels à passer à l'électrique ?