Congrès LR : Gérard Larcher veut rassembler et « soutiendra celui qui sera choisi » le 4 décembre
Le président du Sénat a décidé de rester neutre dans la course à l’investiture qui agite Les Républicains en vue de 2022. Il assure toutefois qu’il s’engagera pleinement dans la campagne une fois que sa famille politique aura désigné son champion.

Congrès LR : Gérard Larcher veut rassembler et « soutiendra celui qui sera choisi » le 4 décembre

Le président du Sénat a décidé de rester neutre dans la course à l’investiture qui agite Les Républicains en vue de 2022. Il assure toutefois qu’il s’engagera pleinement dans la campagne une fois que sa famille politique aura désigné son champion.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

L’augmentation du nombre d’adhérents LR à l’approche du congrès du 4 décembre a de quoi ragaillardir les ténors de la droite. Le parti comptait 132 500 adhérents lundi, quelques heures avant la clôture des inscriptions pour pouvoir participer au scrutin des 1er et 4 décembre, au cours duquel le candidat officiellement investi pour 2022 sera désigné. Un chiffre qui a bondi de 67 % par rapport au pointage réalisé fin septembre, souligne franceinfo. « Les adhésions traduisent la volonté de ceux qui se sentent proches de notre famille politique de procéder au choix de la candidate ou du candidat qui ne portera pas seulement les projets issus de la famille des Républicains, mais de ceux qui, plus largement, partagent nos valeurs », a salué mardi matin, au micro de Public Sénat, Gérard Larcher qui était interrogé en marge du Congrès de l’Association des maires de France.

Le président du Sénat s’est également félicité des scores d’audience enregistrés par les deux premiers débats organisés entre les cinq candidats à l’investiture, les 8 et 11 novembre. Deux séquences largement centrées sur les questions de sécurité et d’immigration : « Il va falloir que l’on parle santé, collectivités territoriales, il va falloir que l’on parle du logement et du défi de nos Outre-mer », avertit Gérard Larcher, pour qui ces thématiques seront essentielles afin de permettre au futur gagnant de se démarquer de ses concurrents.

Éric Zemmour, poil à gratter et pierre d’achoppement de la droite républicaine

Lundi, les candidats ont fait montre d’unité, affichant des positions relativement proches sur la plupart des sujets. Quelques divisions sont toutefois apparues autour des propos tenus la veille par Éric Zemmour devant le Bataclan, sur la « responsabilité criminelle de François Hollande » qui aurait « préféré que des Français meurent plutôt que d’empêcher des migrants de venir en France ». Éric Ciotti, qui ne cache pas sa proximité avec les discours du polémiste, a également pointé « la naïveté de l’Europe » face aux flux migratoires. Le député des Alpes-Maritimes a déjà fait savoir que dans l’hypothèse d’un duel Macron-Zemmour, au second tour de la présidentielle, sa préférence irait à Zemmour. Une prise de position qui a nourri la gêne dans les rangs de la droite républicaine, où l’on redoute une fuite des électeurs.

Gérard Larcher, qui, à plusieurs reprises, a pris ses distances avec les positions défendues par Éric Zemmour, a assuré mardi qu’il « soutiendrait celui qui serait choisi » le 4 décembre, quel (le) qu’il/elle soit. Le président de la Haute Assemblée refuse toutefois de se prononcer pour l’un ou l’autre des candidats à la candidature, préférant jouer la carte du « rassemblement ». « Mais je m’engagerai totalement dans la campagne », précise-t-il.

Partager cet article

Dans la même thématique

Congrès LR : Gérard Larcher veut rassembler et « soutiendra celui qui sera choisi » le 4 décembre
3min

Politique

Héritage des Jeux : « En 6 ans, on a pu faire ce qu’on aurait dû faire en 30, 35 ans » affirme le sénateur de Seine-Saint-Denis Adel Ziane

Une croisière sur le canal Saint-Denis, des visites des sites olympiques de Paris 2024… Et si les Jeux avaient transformé l’image de la Seine-Saint-Denis au point de rendre ce département plus touristique ? Un an après les JOP, quel est le résultat ? La Seine-Saint Denis a-t-elle changé de visage ? Oui, déclare le sénateur du département Adel Ziane, dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Congrès LR : Gérard Larcher veut rassembler et « soutiendra celui qui sera choisi » le 4 décembre
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Congrès LR : Gérard Larcher veut rassembler et « soutiendra celui qui sera choisi » le 4 décembre
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le