Congrès LR : « Je veux être une Présidente écologiste », affirme Valérie Pécresse
Candidate à l’investiture LR pour l’élection présidentielle, Valérie Pécresse était reçue au Sénat, ce mardi, par le groupe de sa famille politique. La présidente de la région Ile de France s’est réjouie d’avoir pu parler « d’autres choses » que de sécurité et d’immigration.

Congrès LR : « Je veux être une Présidente écologiste », affirme Valérie Pécresse

Candidate à l’investiture LR pour l’élection présidentielle, Valérie Pécresse était reçue au Sénat, ce mardi, par le groupe de sa famille politique. La présidente de la région Ile de France s’est réjouie d’avoir pu parler « d’autres choses » que de sécurité et d’immigration.
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

« C’est de loin la meilleure que l’on ait reçue. Bon. Attendons de voir Ciotti la semaine prochaine », confie un cadre du groupe LR à la sortie de la réunion hebdomadaire où, à plusieurs reprises, des applaudissements nourris se sont fait entendre. Après Philippe Juvin, Xavier Bertrand, Michel Barnier, c’était au tour de Valérie Pécresse d’être reçue par le groupe LR, majoritaire au Sénat, ce mardi.

>> Lire notre article: Xavier Bertrand ne reprendra pas sa carte LR pour le congrès

« Ce qui était très intéressant, c’est que les sénateurs m’ont fait parler d’autre chose que du régalien. On a parlé de santé, de famille, d’école, d’écologie, de ruralité… Donc on a abordé des sujets qui malheureusement ne sont pas encore abordés dans les débats télévisés », s’est réjouie la présidente de la région Ile-de-France.

Immigration, sécurité : « Dans un projet présidentiel, il faut pouvoir aborder d’autres sujets » 

Une référence au débat de dimanche soir, sur BFM TV, où les échanges ont parfois tourné à la surenchère sur l’immigration et la sécurité. « C’est vrai que les principales préoccupations des Français sont le pouvoir d’achat et la sécurité mais dans un projet présidentiel, il faut pouvoir aborder d’autres sujets », souligne-t-elle avant d’évoquer « la désertification médicale et la lutte contre le décrochage scolaire qui seront les grandes causes de mon quinquennat ».

Autre grande cause que la candidate à l’investiture veut mettre en avant : « le défi climatique ». « Ça fait partie des défis cruciaux pour les générations futures tout autant que la dette de la France ou la sécurité et l’immigration […] Moi, je veux être une Présidente écologiste, mais écologiste des solutions », affirme-t-elle.

« Il y a un appétit, une envie des solutions de la droite »

Ce mardi 16 novembre est la date limite pour adhérer en aux Républicains et être ainsi membre du corps électoral. Le parti a enregistré un pic des adhésions dépassant les 132 000 contre 80 000 en septembre. Signe d’une dynamique ? « Il y a 5 millions de personnes qui, à un moment donné, ont regardé le débat sur BFM. Ça veut dire qu’il y a un appétit, une envie des solutions de la droite. Je la sens monter dans mes réunions avec les militants », assure-t-elle avant de conclure : « Mon principal adversaire, c’est Emmanuel Macron. Je veux le remplacer ».

>> Lire notre article: Calendrier, parrainages : le congrès LR, mode d’emploi

Dans la même thématique

Congrès LR : « Je veux être une Présidente écologiste », affirme Valérie Pécresse
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Congrès LR : « Je veux être une Présidente écologiste », affirme Valérie Pécresse
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Congrès LR : « Je veux être une Présidente écologiste », affirme Valérie Pécresse
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le