Congrès LR : le sénateur Philippe Bas chargé du contrôle « de la sincérité des résultats »
Le nom de l’ancien président de la commission des lois du Sénat va être soumis, ce mercredi, en bureau politique des LR, pour présider l’instance de contrôle du congrès du 4 décembre, où sera désigné le candidat. Cette instance décide de la « recevabilité des candidatures » et s’assure « de la sincérité des résultats ».

Congrès LR : le sénateur Philippe Bas chargé du contrôle « de la sincérité des résultats »

Le nom de l’ancien président de la commission des lois du Sénat va être soumis, ce mercredi, en bureau politique des LR, pour présider l’instance de contrôle du congrès du 4 décembre, où sera désigné le candidat. Cette instance décide de la « recevabilité des candidatures » et s’assure « de la sincérité des résultats ».
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

A défaut d’avoir (pour l’heure) un candidat, les LR enchaînent les bureaux politiques ces derniers temps, en vue de la désignation de leur champion (ne) pour la présidentielle. Celui qui se tient ce mercredi va mettre en place l’instance de contrôle du congrès du 4 décembre, où les adhérents sont appelés à départager les candidats.

C’est le sénateur LR Philippe Bas qui présidera, aux côtés du président des LR, Christian Jacob, ce comité, comme l’a révélé le JDD. Une information confirmée à publicsenat.fr. Il faut encore cependant que le bureau politique valide la nomination de l’ancien président de la commission des lois du Sénat. Sénateur de la Manche, Philippe Bas a aussi été secrétaire général de l’Elysée de Jacques Chirac. Il avait soutenu François Fillon lors de la primaire puis la présidentielle de 2017. Le grand public l’a découvert lorsqu’il a présidé la commission d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla.

Une instance imposée par les nouveaux statuts du parti

Le comité est imposé par les nouveaux statuts du parti, adoptés par les adhérents le 25 septembre dernier. Le troisième alinéa de l’article 37 prévoit qu’« une instance de contrôle, nommée par le bureau politique sur proposition du Président du mouvement, sera chargée de la validation du corps électoral, de la recevabilité des candidatures au regard notamment de leur compatibilité aux valeurs de la droite et du centre et de la sincérité des résultats ». C’est aussi cet alinéa qui permettrait aux LR de refuser une éventuelle participation d’Eric Zemmour au congrès, comme publicsenat.fr l’a révélé.

Cette instance de contrôle devra aussi s’assurer du bon déroulement des opérations de vote électroniques, être à l’écoute de tous les candidats et bien sûr être neutre. En cas de litige, on ne sait pas encore en revanche qui présiderait l’équivalent de la COCOE, s’il faut recompter les voix… C’était le nom de la fameuse instance d’arbitrage, au moment de la guerre Copé-Fillon pour la présidence de l’UMP. Elle avait à sa tête un ancien sénateur LR, Patrice Gélard, décédé en 2020. Mais contrairement à cette époque de tensions ultimes, le climat est meilleur entre les candidats Valérie Pécresse, Michel Barnier, Eric Ciotti et Philippe Juvin. Xavier Bertrand, quant à lui, a prévenu la semaine dernière qu’il ne participera pas à un « congrès d’affrontement ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Congrès LR : le sénateur Philippe Bas chargé du contrôle « de la sincérité des résultats »
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le

Paris : Preparations for the handover ceremony of the new Prime minister
3min

Politique

Quels sont les avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres et ministres ?

Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.

Le