« Conseil de défense écologique »: une « bonne idée » à condition d’agir sans attendre, selon Hulot
La création d'un "conseil de défense écologique" annoncée jeudi par Emmanuel Macron est "une bonne idée", a estimé dimanche l...

« Conseil de défense écologique »: une « bonne idée » à condition d’agir sans attendre, selon Hulot

La création d'un "conseil de défense écologique" annoncée jeudi par Emmanuel Macron est "une bonne idée", a estimé dimanche l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La création d'un "conseil de défense écologique" annoncée jeudi par Emmanuel Macron est "une bonne idée", a estimé dimanche l'ancien ministre Nicolas Hulot, à condition de ne pas attendre pour "démarrer l'action".

"Ca peut servir, mais il ne faut pas attendre ces nouvelles instances et ces nouveaux comités pour fixer les objectifs et pour démarrer l'action parce qu'on est en 2019, on sait déjà ce qu'il faut faire", a-t-il souligné dans l'émission "20h30 le dimanche" sur France 2.

L'ex-ministre, revenu à la tête de sa Fondation, s'est aussi dit "favorable" à l'idée de "faire rentrer les citoyens" dans les instances démocratiques, après l'annonce de la mise en place d'un conseil de 150 citoyens tirés au sort pour faire des propositions concernant les aides à la transition énergétique.

Mais "il faut aussi être à l'écoute des scientifiques, parce que là je vois qu'on va faire une chambre avec des citoyens. Très bien, mais quelle est la place de la science là-dedans?", s'est interrogé Nicolas Hulot.

Il a par ailleurs estimé que la réponse politique au malaise social exprimé par la crise des "gilets jaunes" était "totalement" insuffisante.

"Parce qu'il manque une chose essentielle, le nerf de la guerre: l'argent", a jugé Nicolas Hulot, demandant "la fin des paradis fiscaux, y compris dans l'espace européen" pour "redonner de la marge budgétaire aux Etats et réduire les inégalités".

L'ex-ministre avait appelé en mars avec 19 organisations à un "big bang fiscal" et un meilleur partage du pouvoir, dans le cadre d'un pacte social et écologique.

A la veille de la réunion sur la biodiversité des experts de l'IPBES à Paris, à partir de lundi, Nicolas Hulot a par ailleurs reproché à Emmanuel Macron ne n'avoir "pas (dit) un mot sur la biodiversité" lors de la conférence de presse de jeudi.

Partager cet article

Dans la même thématique

« Conseil de défense écologique »: une « bonne idée » à condition d’agir sans attendre, selon Hulot
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le