Conseil présidentiel des Villes: pour Valls, la nomination de Belattar est « une faute »
L'ancien Premier ministre Manuel Valls juge que la nomination par Emmanuel Macron au Conseil présidentiel des Villes de l...

Conseil présidentiel des Villes: pour Valls, la nomination de Belattar est « une faute »

L'ancien Premier ministre Manuel Valls juge que la nomination par Emmanuel Macron au Conseil présidentiel des Villes de l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien Premier ministre Manuel Valls juge que la nomination par Emmanuel Macron au Conseil présidentiel des Villes de l'humoriste Yassine Belattar est "une faute".

"C'est une faute de l'avoir nommé dans ce conseil présidentiel", a déclaré Manuel Valls sur France Inter. "M. Belattar est un humoriste controversé, comme on dit, c'est exactement le même terme qu'on appliquait à Dieudonné".

Pour le député de l'Essonne, ex-socialiste apparenté LREM, "le problème ce n'est pas qu'il ait des propos qui soient scandaleux, qu'il insulte la Terre entière, c'est qu'il soit passé d'animateur du CCIF (Collectif contre l'islamophobie en France, ndlr) après Charlie avec les Frères musulmans et avec Tariq Ramadan, à animateur d'une réunion à l'Elysée et membre d'un conseil présidentiel".

Et Manuel Valls de citer "une belle phrase de Machiavel - je crois qu'Emmanuel Macron aime bien Machiavel -, qui dit que +C'est par les gens que le prince tient auprès de sa personne que l'on juge de son esprit et de sa prudence+".

Le Conseil présidentiel des Villes, voulu par Emmanuel Macron pour alimenter sa réflexion sur les quartiers prioritaires, compte 25 acteurs "engagés pour les quartiers", de Yassine Belattar à l'entrepreneur Saïd Hammouche, en passant par des lycéens et un proviseur de lycée. Il s'est réuni pour la première fois le 22 mai, la réunion étant animée par l'humoriste.

Depuis l'annonce de sa composition, Yassine Belattar et Manuel Valls multiplient les escarmouches, via les médias et les réseaux sociaux. "Je pense que l'un des hommes qui a le plus brisé le +vivre ensemble+ ces dernières années c'est Manuel Valls", a notamment déclaré l'humoriste sur BFMTV.

Partager cet article

Dans la même thématique

Conseil présidentiel des Villes: pour Valls, la nomination de Belattar est « une faute »
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le

Senat- Questions au gouvernement
11min

Politique

« Sa détermination reste totale » : de retour au Sénat, Bruno Retailleau retrouve sa « base arrière »

L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.

Le