Rapporteure LR du texte, Marta de Cidrac a réitéré ses critiques à l’égard du projet de loi contre le gaspillage et pour l’économie circulaire. « Premièrement, les mesures qu’il comporte sont en grande partie techniques et viennent prolonger des dispositifs déjà existants. Deuxièmement, il n’assume pas d’orientation claire ».
La sénatrice n’a pas hésité à qualifier la mise en place de la consigne de recyclage de bouteilles en plastique voulue par le gouvernement, de « recul environnemental ». Une mesure qui selon elle, vient éclipser les avancées du texte comme « l’interdiction de destruction des invendus ou encore la création de nouvelles filières REP (Responsabilité élargie du producteur ».
Le projet de consigne « revient à donner une prime à la production de plastique et à sanctuariser dans le même temps la consommation de produits en plastique à usage unique » a-t-elle estimé avant d’ajouter : « Comment vouloir sortir d’une société du tout jetable avec un projet de loi centré sur le recyclage des bouteilles en plastique ? »
La consigne de bouteilles plastiques impliquerait selon elle « une infrastructure lourde, coûteuse et ultra-spécialisée de collecte alors que le service public de gestion des déchets est déjà déployé sur la France entière et que sa polyvalence lui permet de traiter de plus en plus d’emballages différents ».