Constitution: De Rugy pour une reprise de l’examen dès « septembre ou octobre »
Le président LREM de l'Assemblée nationale François de Rugy se déclare "favorable" à une reprise de l'examen de la réforme...

Constitution: De Rugy pour une reprise de l’examen dès « septembre ou octobre »

Le président LREM de l'Assemblée nationale François de Rugy se déclare "favorable" à une reprise de l'examen de la réforme...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le président LREM de l'Assemblée nationale François de Rugy se déclare "favorable" à une reprise de l'examen de la réforme constitutionnelle "dès le mois de septembre ou octobre", dans un entretien dimanche au Parisien.

"Je suis favorable à ce qu’on reprenne l’examen des aspects constitutionnels dès le mois de septembre ou octobre", affirme-t-il.

"Je souhaite que l’Assemblée poursuive avec les lois ordinaires et organiques portant sur la baisse du nombre de parlementaires, le non cumul des mandats et la proportionnelle", poursuit-il.

L'examen du projet de loi révisant la Constitution avait été suspendu le 23 juillet par le gouvernement en raison du tollé soulevé au Parlement par l’affaire Benalla.

Mercredi, le chef de file des députés La République en Marche, Richard Ferrand, avait confié dans un entretien au Monde que la révision constitutionnelle pourrait ne pas revenir dès la rentrée devant les députés, soulignant que les principaux engagements d'Emmanuel Macron sur les institutions ne nécessitaient pas "une révision de la Constitution".

"Ce serait le comble que l’affaire Benalla ait pour conséquence l’abandon de cette réforme. C’est en effet l’occasion d’accéder à tout ce pour quoi milite la majorité, mais aussi ce que souhaitent les oppositions : un renforcement des pouvoirs du Parlement, une meilleure organisation des débats et des travaux législatifs", juge François de Rugy.

Interrogé sur la position du Sénat et de son président LR Gérard Larcher, M. de Rugy reconnaît qu"une partie de la droite reste très opposée à cette réforme". "Mais je continuerai à discuter avec Gérard Larcher, y compris pendant les vacances", ajoute-t-il.

"Je suis aussi en lien avec le gouvernement pour planifier l’ordre du jour de la session extraordinaire de l’Assemblée qui débutera le 12 septembre", précise-t-il. "Rien ne me laisse penser aujourd’hui que la réforme constitutionnelle n’aura pas lieu".

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a déclaré vendredi qu'il n'était "pas question d’abandonner cette réforme importante", affirmant que ce serait "l'une des priorités" de la rentrée, "au même titre" que d'autres textes comme la loi "Pacte" (sur la croissance des entreprises).

La réforme constitutionnelle prévoit notamment la suppression de la Cour de justice de la République, qui juge les ministres en fonction, au profit de la cour d'appel de Paris. Elle doit également réformer les conditions de fabrique de la loi, notamment les règles de dépôt d'amendements et l'accélération des procédures.

La réduction de 30% du nombre de parlementaires, la limitation du cumul à trois mandats identiques dans le temps et la dose de 15% de proportionnelle figurent dans des projets de loi organique et ordinaire.

Partager cet article

Dans la même thématique

Constitution: De Rugy pour une reprise de l’examen dès « septembre ou octobre »
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le

Nancy: Discours Nicolas Mayer Rossignol Congres du Parti Socialiste
9min

Politique

Congrès du PS : LFI ravive les tensions entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol

La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.

Le