Constitution : « La vraie ligne rouge, ce sont les territoires, pas le non-cumul des mandats » affirme Bruno Retailleau

Constitution : « La vraie ligne rouge, ce sont les territoires, pas le non-cumul des mandats » affirme Bruno Retailleau

Bruno Retailleau, président du groupe LR du Sénat, était l’invité de l’Epreuve de vérité sur Public Sénat. Il affirme qu’Emmanuel Macron doit « faire un pas », s’il souhaite que la réforme constitutionnelle aboutisse.
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Bruno Retailleau, président du groupe LR du Sénat, était l’invité de l’Epreuve de vérité ce lundi sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Radio Classique et Les Echos. Interrogé sur la réforme constitutionnelle que veut Emmanuel Macron, le sénateur de Vendée a minimisé l’importance du non-cumul des mandats dans le temps, que Gérard Larcher présentait d’abord comme une ligne rouge pour le Sénat.

« Le non-cumul, ce n’est pas la vraie ligne rouge. La vraie ligne rouge pour nous, c’est que les territoires soient représentés. Que les départements les plus pauvres en démographie soient correctement représentés » affirme Bruno Retailleau, position que nous avons déjà évoquée. De plus en plus de sénateurs LR ne font en effet plus du non-cumul des mandats l’enjeu principal (voir notre article « Constitution : les sénateurs sont-ils prêts à lâcher sur le non-cumul des mandats dans le temps ? »).

Globalement, un terrain d’entente est-il possible ? Bruno Retailleau se dit « perplexe » entre « l’affaiblissement du Parlement, le droit d’amendement, l’ordre du jour, la représentation des territoires, la proportionnelle », conséquence d’« un marchandage entre Monsieur Bayrou et Monsieur Macron ». Emmanuel Macron doit « faire un pas, donner sa chance au dialogue, (…) s’il veut aboutir au 3/5 au Congrès », nécessaires pour adopter une révision de la Constitution au Parlement.

Le problème, pour Bruno Retailleau, c’est que « le sens de cette révision, c’est de donner encore plus de pouvoir à Emmanuel Macron. Il veut abaisser le Parlement. Tout le monde le dit, sauf En Marche, et encore », « c’est une recherche de toute puissance. Il y a du césarisme. C’est Jupiter, il cherche à être dominateur ».

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