Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a assuré mercredi que malgré "le décalage" de l'examen de la révision constitutionnelle au Parlement, dû à l'affaire Benalla, cette révision sera faite.
Les oppositions "ont gagné là une bataille tactique, mais nous ferons cette révision et nous savons qu'elles ne le veulent pas, ne le souhaitent pas, car (...) dans le cadre de cette révision, il y a un élément qui est celui de la réduction du nombre de parlementaires à laquelle nos oppositions sont farouchement opposées", a déclaré M. Griveaux lors du compte-rendu du Conseil des ministres.
Le Premier ministre, Édouard Philippe, avait assuré mardi devant l'Assemblée que l'exécutif ne "renonce en rien à tenir les engagements pris" pour réformer les institutions, malgré le report à la rentrée de la fin d'examen de la révision constitutionnelle.
Le président LR du Sénat Gérard Larcher a pour sa part estimé mercredi dans un entretien au Figaro que "cette réforme n'a plus de calendrier". "C'est une victime collatérale de la Contrescarpe! Je ne vois pas comment nous pourrions examiner cette révision constitutionnelle avant la fin de l'année", a-t-il dit.