Constitution: préservation de l’environnement et de la biodiversité inscrite
Les députés ont inscrit mercredi en commission la préservation de l’environnement et de la diversité biologique ainsi que l...

Constitution: préservation de l’environnement et de la biodiversité inscrite

Les députés ont inscrit mercredi en commission la préservation de l’environnement et de la diversité biologique ainsi que l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les députés ont inscrit mercredi en commission la préservation de l’environnement et de la diversité biologique ainsi que l’action contre le changement climatique dans l'article 1er de la Constitution en amendant le projet de révision de la loi fondamentale.

Cet amendement du rapporteur général LREM Richard Ferrand, qui devra être revoté lors de l'examen du texte en séance à partir du 10 juillet, stipule dans l'article 1er que la France "agit pour la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et contre les changements climatiques".

Le texte initial du gouvernement se contente d'ajouter la lutte contre le changement climatique à l'article 34 de la Constitution qui définit les domaines où le Parlement peut légiférer.

"L'article 1er définit les principes fondamentaux de la République, c'est une portée normative beaucoup plus forte que l'article 34. Le Conseil constitutionnel construit sa jurisprudence à partir de ces principes fondamentaux", a plaidé M. Ferrand.

"Toutes les grandes organisations environnementales qui ont travaillé sur cette question avec des juristes spécialisés nous ont demandé d'inscrire cette disposition dans l'article 1er de la Constitution", a renchéri l'UDI Bertrand Pancher.

"C'est une avancée très forte, il ne faut pas bouder notre plaisir", a-t-il lancé à certains députés de gauche qui, tout en "actant cette avancée", auraient souhaité aller un peu plus loin en ajoutant un principe "de non-régression" de l'environnement.

Ce principe de "non-régression" est "trop flou", selon M. Ferrand qui craint que sa définition "soit confiée au juge et aux experts".

"Notre Constitution va bien bavarder et radoter. On enfonce des portes ouvertes", a cependant relativisé le LR Philippe Gosselin, soulignant que depuis 2005, il y a déjà l’inscription de la Charte de l’environnement dans la Constitution.

Partager cet article

Dans la même thématique

Constitution: préservation de l’environnement et de la biodiversité inscrite
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

Constitution: préservation de l’environnement et de la biodiversité inscrite
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le