Sur le projet de loi « d’urgence économique et sociale », discuté hier à l’Assemblée nationale, Sébastien Chenu considère que « ce gouvernement bricole la France. » Pour lui, les ministres « n’ont pas de cap, ils ne savent pas où ils nous emmènent, ils cherchent à gagner du temps. »
Selon Sébastien Chenu, cette loi ne propose « aucune solution pérenne. » Elle comporte « de petites mesures, souvent injustes. » Il considère que « les Français vont se réveiller avec une terrible gueule de bois. »
Sébastien Chenu considère que « le gouvernement a plein de sources de financement : l’évasion fiscale, la fraude sociale, le coût de l’immigration », mais qu’il « refuse d’y toucher. » Alors, prévient-il, « l’effet boomerang sera très fort. »
Sur la conduite des débats, Sébastien Chenu considère que « le président cherche à bâillonner l’opposition. » En effet, constate-t-il, « les députés RN ont eu zéro temps de parole. » Pour lui, cela est révélateur d’une « incapacité à affronter le débat. »
Sur la consultation, elle est, pour Sébastien Chenu, « un enfumage absolu. » « Le but du gouvernement est de faire taire les Français » considère-t-il. Le député « fait confiance aux Gilets jaunes [qui] sont des citoyens responsables. » Ainsi, « les Gilets jaunes feront ce qu’ils voudront » face aux mesures proposées.
Sur les couacs du gouvernement, Sébastien Chenu est sévère : « Ce sont des amateurs. » Pour lui, « ces gens-là ne font pas de la politique, ils défendent leurs intérêts. » Emmanuel Macron est « un techno [qui] n’a jamais mis les pieds sur le terrain », tandis que les députés En Marche « ne servent à rien. » Le député conclut : « Ils ne savent pas gouverner la France. »
« Seuls comptent les fichés S pour radicalisme, c’est eux qu’il faut surveiller en priorité » pour Sébastien Chenu
À propos du fichage S, pour « sûreté de l’État », Sébastien Chenu distingue entre les fichés S pour radicalisme et les autres. Pour lui, « seuls comptent les fichés S pour radicalisme, c’est eux qu’il faut surveiller en priorité. » Il se prononce pour l’expulsion des fichés S étrangers ainsi que pour la déchéance de nationalité des binationaux.
Sébastien Chenu déplore enfin que le fichage S soit « juste un outil de renseignement [qui] ne prévoit pas de sanction. » Il propose de donner accès aux maires aux fichés S de leur commune, proposition reprise par Christophe Castaner. Il conclut : « Le gouvernement viendra à nos solutions. Ce rapport [Pillet] ne sert qu’à excuser le désengagement, la nullité et l’incapacité. »